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Jean Castex déclarait, ce week-end au micro de BFMTV que « les variants sont très peu nombreux et ont tendance à régresser » à propos des variants Sud Africain et Brésilien. Une déclaration à l’image de la politique que poursuit le gouvernement depuis plusieurs mois : une politique mensongère pour tenter de justifier leur inaction.
De fait, si Castex ne semble pas voir la menace des variants, les chiffres eux disent tout le contraire. De fait, depuis plus d’une semaine la proportion de variants augmente passant de 4,7% de cas testés positifs 3,8% neuf jours plus tôt. La proportion de variants dans les régions augmente significativement, par exemple en Ile-de-France, la proportion de variant brésilien ou sud-africain est passé de 4,5% à 8,4% en dix jours.
Les variants sud-africain et brésilien "ont tendance ces dernières semaines à régresser", selon Jean Castex ce matin. En dix jours, leur part parmi les tests positifs criblés est pourtant passée de 3,8 à 4,7% en France et de 4,5 à 8,4% en Île-de-France.
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Le gouvernement n’en est pas à son premier mensonge à propos de la pandémie, on se rappelle des fameuses courbes falsifiées en janvier. Castex avait présenté des courbes modifiées au conseil de défense pour justifier l’inaction du gouvernement. Plus récemment, lors d’une présentation, le 22 avril, du comparatif européen de l’évolution du virus en Europe, Castex a « oublié » d’ajouter la courbe de la France. Or, en ajoutant la courbe française, on peut voir que celle-ci est placée tout en haut, au-dessus des Pays-Bas.
Dans sa comparaison avec nos voisins, Castex a oublié de montrer où est la France => tout en haut, au niveau des Pays Bas pic.twitter.com/AiOgPoyMnz
— Grégory Rozières (@rozieres) April 22, 2021
Le gouvernement continue de dire que “la situation sanitaire s’améliore, [...] et le pic de la troisième vague semble derrière nous” alors que la France enregistre toujours 35 000 contaminations par jour et que les hôpitaux continuent de déborder. Encore une fois, on voit que l’on ne peut pas faire confiance au gouvernement pour gérer la crise sanitaire, il est temps de prendre nos affaires en main et imposer des moyens et mesures à la hauteur de la crise.