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Vu sur le site du NPA

Geodis Calberson Gennevilliers  : solidarité contre un patron de choc

Du 6 au 15 mars, la direction de Geodis au port de Gennevilliers a convoqué 11 délégués CGT à des entretiens préalables avant « sanctions pouvant aller jusqu’au licenciement ». L’un d’eux subit depuis le 22 février une mise à pied conservatoire.

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Nous relayons ci-dessous un article initialement publié sur le site NPA. Crédit photo : DR

Ces convocations sont la réponse de cette direction de choc aux débrayages organisés par le syndicat CGT les 13 et 14 février pour l’embauche des intérimaires, l’augmentation des salaires et le respect de la sécurité. Les prétextes pour ces sanctions visent ouvertement les activités syndicales : prise de parole dans le réfectoire ; distribution de tracts et discussions avec les chauffeurs à la sortie de la plateforme ; rappel des consignes de sécurité à la hiérarchie. 

La direction veut en finir avec une CGT combative

Le groupe Geodis Calberson, filiale de la SNCF, assure ses profits – Gennevilliers est un de ses sites les plus rentables – par des bas salaires, l’emploi massif d’intérimaires (le double des salariés Geodis sur les quais à Gennevilliers), l’intensification du travail au mépris de la sécurité (le nombre d’accidents du travail et de maladies professionnelles explose, avec à la clé des licenciements pour inaptitude) et la sous-traitance massive pour l’emploi de chauffeurs routiers.
Un syndicat CGT combatif est donc pour Geodis un cancer qu’il lui faut extirper, d’autant plus qu’il est majoritaire, y compris dans les bureaux, depuis une grève dure en novembre 2015.
Avec ces mauvais prétextes, la direction n’espère pas obtenir de l’inspection du travail le licenciement des délégués. Mais elle mène une guerre d’usure pour obliger les militantEs à se centrer sur la répression au détriment des revendications sur les salaires, et ainsi les isoler.
Ce harcèlement est complété par d’autres manœuvres, comme tout faire pour retarder le paiement des ­indemnités en cas d’accident ou de maladie.
Ce que subissent les salariéEs et syndicalistes de cette filiale de droit privé de la SNCF présage du sort réservé aux cheminotEs une fois leur statut cassé et la SNCF privatisée.
Les militants visés ne sont pas isolés : à l’initiative de l’UL CGT, un troisième rassemblement s’est tenu le 6 mars devant le dépôt avec une centaine de personnes d’entreprises des environs, dont des délégations de Sud Poste 92, de l’UD CGT et de la fédération Transports ; l’UL FO soutient aussi.

La solidarité va continuer !


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