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Alors que la grève se poursuit à Paul Sabatier et à l’UFR de psycho du Mirail

Toulouse-Mirail. Journée contre la casse de l’Enseignement supérieur

C’est dans un contexte social tendu autour des universités toulousaines que s’est tenu, ce 21 septembre, une journée de mobilisation contre la casse de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (ESR) au Mirail. Frédéric Apoyo

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Alors que le personnel et les enseignants de l’UFR de Psychologie du Mirail sont toujours en grève, et ce jusqu’à la fin de la semaine, et que le conflit perdure sur l’Université Paul Sabatier, ce mercredi 21 septembre a été marqué par une journée de mobilisation contre la casse de l’ESR. Au programme, un débat qui s’est tenu en amphi 8 ainsi que la diffusion d’un film sur la grève des ouvriers de Vinci sur le chantier de la faculté en novembre dernier. En guise de conclusion, des prises de paroles de syndicats de personnels et étudiants (CGT FERC-Sup, Solidaires Etudiant.e.s, UET et UNEF) ont été effectuées devant l’Arche, entre midi et quatorze heures.

Dès 7h45, un tractage a été effectué par les militants de la CGT FERC-Sup, l’UET et Solidaires Etudiant.e.s avec un accueil très positif de la part des étudiants. En effet, si l’UFR de Psychologie est aujourd’hui la seule en grève sur le campus, les problèmes de surcharge des cours, en TD comme en amphi, le manque de personnel ou encore le manque de matériel touchent l’ensemble des filières.

Additionnée à cela, une nouveauté au programme de cette année : il n’y aura pas de cours d’anglais niveau A1/A2 (débutant) dispensés. Si cette conséquence du manque budgétaire va bien entendu affecter directement les étudiants qui ne pourront pas suivre ces cours, en priorité celles et ceux qui viennent de quartiers plus populaires où l’enseignement des langues est de qualité moindre qu’en centre-ville, elle a aussi pour effet indirect de surcharger toutes les autres options où se rabattent les exclus d’anglais. Des conditions de travail et d’études qui interpellent. Jusqu’à la grogne généralisée ? En effet, la poudre poudrait rapidement prendre sur les autres UFR de l’université, tant la situation devient de plus en plus intenable pour les étudiants, les enseignants, les BIATSS et personnels administratifs. Sans parler, bien évidemment, de la situation ubuesque des vacataires dont de nombreuses heures de travail ne sont pas payées.


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