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Répression

Occupation de la Sorbonne pour la Palestine : la police expulse et interpelle des étudiants mobilisés

La police a expulsé les étudiants qui occupaient la Sorbonne en solidarité avec la Palestine. Des interpellations seraient en cours d'après plusieurs témoins et médias sur place.

7 mai

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Occupation de la Sorbonne pour la Palestine : la police expulse et interpelle des étudiants mobilisés

Alors que l’université de la Sorbonne était occupée ce mardi en fin de journée par les étudiants mobilisés en soutien à la Palestine, la police a durement réprimé, rentrant au pied de biche dans l’amphithéâtre où étaient rassemblés les étudiants, avant de déloger les lieux. A 22 heures ce mardi, l’expulsion des occupants par la police est toujours en cours, comme nous le rapportent des sources sur place. D’après plusieurs témoins et des vidéos de médias des occupants ont été placés dans des fourgons de police après avoir été expulsés de La Sorbonne.

Dans le même temps, le rassemblement appelé par les occupants de la Sorbonne, rue Cujas, a été également nassé puis chargé par la police et gazé à de multiples reprises. Malgré les provocations policières, des centaines de personnes étaient rassemblées en solidarité avec les occupants à différents points du quartier Latin, aux abords de la Sorbonne.

Face à l’invasion de Rafah, les étudiants des comités Palestine Sorbonne avaient en effet décidé d’une « action pacifique et nécessaire » pour dénoncer notamment la poursuite du génocide. « Israël est en train d’envahir Rafah. C’est un génocide. Avec les comités Palestine de la Sorbonne nous avons décidé de réoccuper l’université », expliquait notamment Ariane Anemoyanis, militante à Révolution Permanente et étudiante à la Sorbonne.

Dans un communiqué, les étudiants mobilisés « dénoncent la campagne génocidaire contre la population palestinienne à Gaza avec le soutien complice des grandes puissances occidentales, dont la France. » Parmi les revendications, les étudiants exigent « des informations concernant les partenariat de Paris 1 avec des universités israéliennes » et revendiquent l’arrêt des partenariats avec les universités impliquées dans le génocide et la colonisation de la Palestine. Face à ces revendications, l’Etat envoie encore la police dans les universités pour violenter des étudiants.

Ce nouvel acte de répression survient une semaine après une évacuation violente de la Sorbonne, contre des étudiants déjà mobilisés pour la Palestine. Après Sciences Po Paris mardi matin, et Sciences Po Lyon et Toulouse la semaine dernière, il s’agit d’une énième intervention policière sur une université. Une répression auparavant inédite devenue habituelle, qui répond aux directives de la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, et marque une offensive autoritaire brutale contre le mouvement étudiant.

Alors que l’escalade génocidaire en Palestine se poursuit avec l’entrée des premiers tanks israéliens à Rafah ce matin, ils veulent réprimer toute mobilisation étudiante, et éviter la contagion qui a lieu dans les campus étatsuniens. Plus que jamais, faisons front face à la répression !


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