Historiquement, la CGT blanchisserie existe depuis 1978. Ce local nous l’avons gagné par une grève suivie par 100% des effectifs, comme plein d’autres acquis : les pauses, le maintient des effectifs, les humidificateurs d’airs, le statut de buandier permettant d’avoir la carrière active, le CAP, les heures de prod, les titularisations annuelles, l’amiante, etc. Nous avons toujours eu vocation à incarner un syndicat de proximité, ouvert et au plus près des travailleurs qui subissent au quotidien des conditions de travail difficiles. Bruit, chaleur, travail à la chaîne, gestes répétitifs et insécurité au travail : pour tout cela notre métier est qualifié de pénible. Cette proximité est essentielle à l’ensemble des travailleurs.

Depuis de nombreuses années, la CGT blanchisserie défend la catégorie ouvrière contre une Direction qui ne cesse d’appliquer les politiques gouvernementales de privatisation des services techniques et de soins. Bien plus, nous sommes de toutes les luttes, de la défense de notre système de santé, de retraite, jusqu’aux violences policières, nous sommes un syndicat qui souhaite que le monde du travail change, que nous puissions vivre dans un monde socialiste débarrassé de toute forme d’exploitation et d’oppression du capitalisme. Et c’est pour tout cela, car nous sommes un syndicat combatif, que la direction général du CHU s’en prend de nouveaux à nous.

Après de multiples entraves syndicales, ils veulent à présent nous isoler pour limiter notre travail militant. Cette offensive, fait écho à la vague répressive du gouvernement qui s’en prend aux militants syndicaux et à la jeunesse étudiante et des quartiers populaires qui relève la tête. Plus que jamais nous devons être unis face à la répression, y résister et y riposter. Dans ce sens, la défense d’un local syndical de proximité au sein de l’hôpital face à une offensive anti-démocratique peut constituer un exemple de la solidarité de classe que nous devons construire.