Crédit Photo : O Phil des contrastes
Ce samedi 3 février à 14 H, une manifestation appelée par un large spectre d’organisations politiques, syndicales et des collectifs de sans-papiers ont appelé à manifester contre la loi immigration. Dans le même temps, une manifestation en soutien au peuple Palestinien doit aussi se tenir au départ de Barbès. Les deux manifestations sont appelées à converger à République pour s’unir contre les politiques racistes et contre le génocide à Gaza.
La loi immigration, après avoir été censurée en partie par le Conseil constitutionnel, a été promulguée dans sa version initiale souhaitée par le gouvernement. Allégée des mesures issues des tractations avec Les Républicains, le texte reste pour autant d’une brutalité sans précédent à l’encontre des étrangers et des sans-papiers. En effet, celui-ci légalise une immigration jetable et vise principalement à faciliter et à élargir les moyens pour recourir à des OQTF, tout en diminuant les possibilités de les contester.
Dans le même temps, l’État colonial d’Israël continue sa guerre génocidaire en Palestine avec le soutien des puissances impérialistes. En effet, malgré le camouflet subit par Israël après la reconnaissance par la Cour internationale de justice du « risque » génocidaire à Gaza, différents gouvernements impérialistes, des États-Unis à la France, en passant par l’Allemagne, n’ont pourtant pas hésité à couper leur financement à l’UNRWA sur l’unique base d’allégation Israëlienne, alors que plus de 6 millions de Palestiniens dépendent de celle-ci.
Cette volonté de convergence doit être défendue largement dans la période pour faire le lien entre les politiques racistes et répressives de l’État français sur le plan intérieur comme extérieur. Nous appelons donc à nous réunir nombreux ce samedi 3 février pour faire converger nos combats et lutter contre les logiques de division qui sont un frein à la construction d’un front large antiraciste, contre la complicité génocidaire de l’état français et plus généralement contre les politiques sécuritaires, austéritaires et xénophobe du gouvernement.