La personne placée en garde à vue aurait confié au policier en question sa carte de crédit afin que celui-ci retire de l’argent pour sa compagne, ce que le policier aurait fait sans du reste le mentionner dans son rapport. Mais en plus des 150€ donnés à la compagne du gardé à vue, le policier a retiré plusieurs centaines d’euros pour son propre compte, ainsi qu’effectué des achats en ligne.
Un « acte isolé et minime » selon son avocat…
Le policier, pour sa défense, évoque des pressions qu’il subissait au travail, une situation qui l’aurait conduit à une sorte de burn-out ainsi qu’à commettre cet acte qu’il qualifie d’« irrationnel ». Les médias quant à eux se contentent de relayer l’argument. Sans rien dire de sa faiblesse, sinon de son absurdité, rappelons en passant la manière dont la justice a coutume de recevoir les arguments des migrants, des SDF, ou même des travailleurs pauvres lorsqu’ils sont contraints de voler pour pouvoir survivre, et l’omerta médiatique qui pèse et condamne d’avance ces personnes. Enième expression d’une sphère médiatique qui défend sa police, celle qui maintient l’ordre de leur système.
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