« Avec un résultat financier net de 213 millions d’euro pour 2017, soit +50.7% par rapport à 2016, la RATP récolte les fruits d’une politique sociale quasi au point mort, d’une politique salariale qui impacte négativement la rémunération pérenne des agents, des suppressions de postes par centaines qui génèrent des dégradations importantes de conditions de travail » explique la CGT RATP dans un communiqué.

Établissant un lien direct entre la réforme ferroviaire et l’attaque faite au statut des cheminots, et les suppressions de petites lignes, les agents de la RATP sont ainsi appelés par la CGT à se mettre en grève et à se mobiliser jeudi et vendredi. De son côté, l’UNSA a également déposé un préavis mais n’appelle pas explicitement à la grève ou à la mobilisation.

Autour de ces revendications, qui concernent donc la défense du service public en général et plus particulièrement la question du statut, de la rémunération, des dispositions sociales et des effectifs, les travailleurs sont appelés à participer à la manifestation nationale de ce jeudi 19 avril et à organiser des assemblées générales pour décider collectivement des suites à donner à cette mobilisation.

Si la grève est suivie et qu’un cortège de la RATP conséquent vient renforcer la manifestation parisienne, si les métros sont à l’arrêt jeudi, au même titre que les RER, les TGV et autres Intercités, cela peut permettre d’augmenter le rapport de force face aux attaques du gouvernement.

Crédit : Flickr - Valentin Mermet-Bouvier