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« Pas de chicha, chiche ? »

Interdiction de la chicha à Béziers. Robert Ménard se lâche !

Après les affiches anti-migrants ou sur le nouvel ami des policiers municipaux, le pistolet 7.65 automatique, Robert Ménard s'attaque à la chicha et crée la polémique en interdisant de la fumer dans la rue pendant la période estivale. Une interdiction signée extrême-droite.

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« Pas de chicha, chiche ? ». C’est le nouveau slogan de la campagne de stigmatisation lancée par la mairie de Béziers et par son maire, Robert Ménard, coutumier des provocations d’extrême-droite depuis quelques années. Sur la photo qui accompagne le texte, deux jeunes hommes évidemment pas choisi au hasard incarnent l’absence de « vivre-ensemble » que le maire, bien connu pour sa xénophobie, déplore.

Officiellement, c’est la lutte contre le tabagisme et pour la santé de ses administrés qui a guidé l’interdiction par arrêté municipal annoncée par Robert Ménard. Mais quand on gratte sous la surface, le vieux fond d’extrême-droite reste bien présent dans les motivations profondes du sinistre personnage.

En réalité, si toute personne qui fume la chicha ou le narguilé sur la voie publique s’expose à 38 euros d’amendes pendant la période estivale qui va du 1er mai au 30 septembre, c’est parce que Ménard rejette tout ce qui vient de l’autre côté de la Méditerranée, comme son récent applaudissement aux propos déshumanisant de Gérard Collomb sur les migrants le prouve.

Les déclarations qu’il a faites à la presse à propos de sa nouvelle croisade sont sans ambiguïtés. Le maire de Béziers stigmatise une pratique récréative au titre qu’elle ne « favorise pas le vivre-ensemble », qu’elle « renvoie une image de la ville dont on n’a pas envie ! » et qu’elle « produit des attroupements qui sont neuf fois sur dix problématiques ».

C’est sûr que pour le vivre-ensemble Ménard pourra repasser, lui qui ne supporte pas de vivre avec ce qui ne serait pas 100 % français de souche. Il ferait mieux de se détendre avec une chicha et il se rendrait compte que ce sont plutôt les attroupements de flics qui sont « neuf fois sur dix problématiques » pour les jeunes issus de l’immigration. Quant à l’image de la ville, il parvient très bien tout seul à la salir par ses polémiques, ses affiches haineuses, sexistes et anti-migrants.


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