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Paris

« Remettre la révolution à l’ordre du jour » : meeting le 6 mars avec A. Kazib, F. Lordon, S. Hamouri…

Alors que les tendances aux crises et aux guerres s'aggravent, que l'extrême-droite se renforce, d'autres possibilités sont inscrites dans la période. Grand meeting avec Anasse Kazib, Frédéric Lordon, Elsa Marcel, Salah Hamouri, Mariama Sidibé, Aboubacar Dembélé, Sasha Yaropolskaya et Daniela Cobet.

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« Remettre la révolution à l'ordre du jour » : meeting le 6 mars avec A. Kazib, F. Lordon, S. Hamouri…

L’année 2024 a débuté en Palestine et au Yémen, par la poursuite d’un déchaînement de violences génocidaires et des bombardements impérialistes qui menacent d’embraser la région, alors que la guerre en Ukraine se poursuit. Une aggravation des tendances aux crises et aux guerres sur laquelle surfe l’extrême-droite pour se renforcer partout dans le monde, de l’Italie de Meloni à l’Argentine de Milei en passant par le potentiel retour à la Maison Blanche de Trump.

Là où l’extrême-droite n’a pas pris le pouvoir, ce sont les partis de régime qui se durcissent, à l’image du macronisme en France. Avec le gouvernement Attal, son cap se poursuit à droite toute, à coup de réformes contre les plus précaires (RSA, assurance-chômage) et d’attaques racistes comme la loi immigration. L’école est un terrain d’expérimentation dans cette perspective, avec un renforcement de la sélection et l’imposition de mesures autoritaires pour tenter de discipliner la jeunesse.

Ces offensives se mènent sur fond de crise sociale latente, de baisse des salaires, d’augmentation des prix du gaz, de l’électricité et des articles de première nécessité, de crise écologique, mais aussi de destruction des services publics essentiels comme la santé. Face à ce délitement, les attaques autoritaires cherchent à gérer par la force la misère croissante, mais aussi les tensions sociales qu’elle aiguise. Car contrairement à ce que voudraient nous faire croire les classes dominantes, il n’y a pas de fatalité, et la crise alimente aussi la lutte des classes, qui a repris de la vigueur en France comme à l’international.

Récemment, le génocide du peuple palestinien a ainsi fait naître un mouvement de solidarité d’une ampleur inédite ces dernières décennies dans de nombreux pays, posant les bases de l’émergence d’une nouvelle génération anti-impérialiste. En Argentine, l’offensive austéritaire de l’extrême-droite a réveillé le mouvement ouvrier, donnant lieu à des premières grèves et mobilisations populaires. En France, nous avons connu depuis 2016 près d’une lutte d’ampleur par an, avec des pics de radicalité, comme le mouvement des Gilets jaunes, et de massivité, comme la bataille des retraites.

100 ans après la mort de Lénine, ces tendances rappellent que les grandes crises ouvrent la voie aux guerres mais aussi aux révolutions. C’est dans la combativité ouvrière, dans les luttes féministes, de la jeunesse et des classes populaires, que se trouve la seule force capable de renverser le capitalisme, pour changer radicalement le cours actuel des choses, construire une autre société, sans oppression ni exploitation. Mais pour cela, nous avons besoin d’un programme et d’une stratégie condensés dans une organisation révolutionnaire, qui cherche à se préparer consciemment à cet immense défi.

Remettre la révolution à l’ordre du jour, c’est l’objet de notre grand meeting à deux jours du 8 mars et dans un contexte d’offensives du gouvernement, avec :

Anasse Kazib, cheminot et porte-parole de Révolution permanente
Frédéric Lordon, philosophe
Salah Hamouri, ancien prisonnier politique et militant à Urgence Palestine
Mariama Sidibé, militante de la lutte des sans-papiers, porte-parole de la CSP 75
Aboubacar Dembélé, gréviste sans-papier de Chronopost et membre du CSP Vitry
Sasha Yaropolskaya, militante à Du Pain et Des Roses
Daniela Cobet, membre de la direction de Révolution Permanente


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