Dans Défaire voir. Littérature et politique, l’écrivaine Sandra Lucbert donne à lire ce que peut la littérature en politique et ce que peut être une littérature politique.
Dans Défaire voir. Littérature et politique, l’écrivaine Sandra Lucbert donne à lire ce que peut la littérature en politique et ce que peut être une littérature politique. Partant du dilemme dans lequel semble enfermée ce qu’elle appelle « La-littérature-politique » : d’une part, n’avoir rien de politique, d’autre part, n’avoir rien de littéraire, elle propose (en théorie et en pratique) une littérature qui s’empare du social-historique par le travail formel.
Dans les trois textes qui composent son livre (« Ce que peut être une littérature politique », « Manger les riches, une décomposition » et « Se faire voyant »), Sandra Lucbert pratique et forge une théorie de la figure. La figure est « un dispositif formel qui redispose l’objet dont il s’empare. Par rapport à quoi le redispose-t-il ? » Par rapport aux cela va de soi hégémoniques. Car c’est aussi en travaillant l’expression langagière et catégorielle des structures qu’on « arme des dispositions belliqueuses », en d’autres mots : des dispositions révolutionnaires.
Révolution Permanente était présente pour le lancement de Défaire voir. Littérature et politique, de Sandra Lucbert, en discussion avec Nicolas Vieillecazes, directeur des éditions Amsterdam, à la librairie Le Monte-en-l’air, à Paris.