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Voeux présidentiels : Macron inflexible, généraliser la grève pour 2020 !

Dans son allocution de fin d’année, Emmanuel Macron a affirmé sa fermeté pour imposer sa réforme des retraites. Pas de surprise bien sûr, dans un discours qui ne manquera pas d’attiser la colère. Pas de compromis possible, généralisons la grève !

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Silencieux depuis le début de la bataille contre la réforme des retraites, Emmanuel Macron été attendu au tournant pour le traditionnel discours présidentiel du 31 décembre. Sans surprise, le président a tenu la ligne défendu par le gouvernement depuis le début de la mobilisation.

Commençant son discours par une ode aux militaires, aux policiers ou encore aux pompiers, Emmanuel Macron a embrayé sur une première provocation. Alors que les Gilets jaunes comptent des milliers de blessés et de mutilé, Macron a osé parler d’un « dialogue respectueux et républicain », en référence à son one man show tout autour de l’hexagone, sous le sigle du Grand Débat. Sur le terrain de l’emploi, Macron a cherché à défendre son bilan, osant même parler « d’usines qui rouvre » : Les salariés de Ford ou de Whirlpool apprécieront…

« La réforme des retraites sera mené à son terme » : On parie ?

Reprenant au quasi-mot près la propagande du gouvernement, Emmanuel Macron a déclaré la guerre aux travailleurs : « La réforme des retraites sera mené à son terme »a t-il affirmé, ressortant une série de mot clé répété jusqu’à plus soif par les ministres et députés macronistes, enchaînant les fakes news, sur la question des retraites des femmes, des commerçants ou bien encore des agriculteurs et sur une réforme garantissant « l’égalité » et « l’équité ».

En soi, le discours de Macron a alterné entre une posture de fermeté totale et une série de « punchline », si l’on peut dire, sur la question de l’unité nationale, cherchant à dénoncer les prétendus « mensonges » des grévistes et appelant à « l’apaisement » et à des négociations pour trouver un compromis, quand dans le même temps la répression frappe fort sur les piquets de grève, en particulier à la RATP.

« Je ne céderai rien au pessimiste » a affirmé Macron, martelant ne pas avoir « le droit de céder à la fatalité ». Le message est clair : Le président reste droit dans ses bottes, et entend continuer de jouer la carte du pourrissement pour passer en force. Au final, nous ne pouvons être d’accord avec une phrase de Macron. « Nous n’avons pas le droit de céder à cette fatalité » : Message reçu, « pour l’honneur des travailleurs, et pour un monde meilleur », amplifions la grève et poursuivons le combat jusqu’au retrait de la réforme !


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