Crédit photo : Sud PTT 44
La fédération Sud PTT des activités postales et de télécommunications de la Poste a déposé un préavis national de grève pour la journée du 12 septembre enjoignant ainsi l’ensemble des postiers, fonctionnaires, salarié-es de droit privé ou de droit public dans tous les services de La Poste à se mobiliser contre la loi travail XXL de Macron.
Cet appel rejoint ceux déjà émis par la CGT, Solidaires, certaines fédérations de Force Ouvrière et certaines sections de la FSU et constitue une exhortation supplémentaire à une mobilisation massive et ce malgré les tentatives du gouvernement de diviser les forces syndicales. C’est aussi un appel de plus qui permet de lutter contre la division entre public et privé, car si à première vue le secteur du public n’est pas directement concerné par les attaques du gouvernement Macron, il le sera tôt ou tard. D’autant plus que plusieurs mesures annoncées par le gouvernement concernent déjà directement les fonctionnaires, comme le gel du point d’indice et la hausse de la CSG, et que l’unité dans la lutte entre tous les secteurs du monde du travail est primordiale pour gagner.
Alors que Martinez a annoncé ce jeudi qu’une nouvelle date de mobilisation ferait suite à celle du 12, nous relayons ci-dessous le préavis déposé par la fédération Sud PTT :
La fédération Sud PTT des activités postales et de télécommunications dépose ce jour un préavis de grève d’une durée de 24 heures le mardi 12 septembre 2017 de 0h00 à 24h00. Pour les services de nuit, ce préavis débutera le lundi 11 septembre à 18h00 et se terminera le mercredi 13 septembre à 7h00.
Ce préavis de grève concerne l’ensemble des postiers, fonctionnaires, salarié-es de droit privé ou de droit public dans tous les services de La Poste.
Ce préavis est déposé dans le cadre du mouvement social contre la réforme du droit du travail, la fédération SUD PTT revendique :
L’arrêt des procédures législatives en lien avec les ordonnances concernant notamment le code du travail.
L’arrêt de la réforme en cours du code du travail.
L’abandon de la réinstauration du jour de carence
L’abandon de l’augmentation de la CSG
L’amélioration des conventions collectives et le maintien de la hiérarchie des normes.
