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Grève dans l’Education

Près de 50 % de grévistes dans l’Education : une mobilisation massive ce 1er février

Selon les chiffres annoncés par les syndicats, c’est près de la moitié des enseignant-e-s qui sont aujourd’hui en grève. Un chiffre qui illustre la colère des personnels de l’Education face à la précarisation du secteur et à la casse de l’école publique, et le rejet du projet pour l’école porté par le trio Macron-Attal-Castera.

Tristane Chalaise

1er février

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Près de 50 % de grévistes dans l'Education : une mobilisation massive ce 1er février

Selon les syndicats, ce sont près de 50 % des enseignants qui suivent aujourd’hui l’appel à la grève lancé par les directions syndicales du secteur pour le 1er février. Dans le détail, ce sont, dans le 1er degré, environ 40 % des professeur-es des écoles qui sont en grève, avec jusqu’à 65 % de grévistes à Paris et plus de 50 % dans le Val-de-Marne, la Drôme, l’Ardèche, les Pyrénées-Atlantiques. A Paris, 130 écoles sont aujourd’hui fermées, 150 en Seine-Saint-Denis, et plusieurs dizaines d’autres sur le reste du territoire, avec, entre autres, 16 écoles fermées à Montpellier, une dizaine dans le Tarn-et-Garonne ou dans la Creuse… Dans le 2nd degré (collèges et lycées), ce sont, d’après les syndicats, 47 % des enseignant-e-s qui sont en grève aujourd’hui, avec 55 % de grévistes dans les collèges, tandis que, ce matin, plusieurs lycées étaient bloqués par les élèves. La journée apparait ainsi massivement suivie par les personnels de l’Education.

Et pour cause. Appelée tardivement par les syndicats, la journée du 1er février est un catalyseur pour les colères qui se sont accumulées dans le secteur, au rythme des réformes et de la casse du service public d’éducation. Portant à l’origine sur la question des salaires et des conditions de travail, qui n’ont fait que se dégrader à mesures des politiques d’austérité budgétaires imposées à l’école par les gouvernements successifs, la mobilisation s’élargit aujourd’hui à la dénonciation des contre-réformes autoritaire et réactionnaires portées par le ministère Macron-Attal-Castera : uniforme à l’école, groupes de niveau au collège, généralisation du SNU… D’autant plus que l’actuelle ministre n’a, par ses « petites phrases » et par les scandales qui l’entourent, fait qu’attiser les braises. Les chiffres d’aujourd’hui placent ainsi la ministre en bonne voie pour détrôner Jean-Michel Blanquer au titre de ministre le plus contesté et détestée du gouvernement Macron.


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