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Mouvement ouvrier

Malgré la direction de Force Ouvrière, une dizaine d’UD appelle à la mobilisation le 29 septembre

Le 6 septembre dernier, Frédéric Souillot, secrétaire général de Force Ouvrière, annonçait que son syndicat ne participerait pas à la journée de interprofessionnelle du 29 septembre, une dizaine d’unions départementales ont finalement appelé à se mobiliser jeudi.

Arthur Fontane

26 septembre 2022

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Alors que la direction de FO avait créé la division entre les ouvriers en annonçant ne pas participer à la journée du 29 septembre sous prétexte de la présence de partis politiques dans l’appel à mobilisation et de revendications « politiques », une dizaine d’unions départementales ont décidé d’appeler, de leur côté à cette journée de mobilisation.

C’est le cas des UD de l’Aube, de la Côte d’Or, de l’Eure, d’Ille et Vilaine, des Landes, du Lot-et-Garonne, de la Manche et du Bas-Rhin. Une mobilisation qui n’est « pas une fronde » précise la secrétaire générale de l’union départementale (UD) FO de la Manche, mais qui « répond à des demandes des salariés » d’après Sandrine Gamblin, hospitalière dans la Manche.

« On a un certain nombre de syndicats dans les entreprises qui ont des problèmes de pouvoir d’achat et de conditions de travail. Ils ont vu que le 29 septembre une manifestation était prévue par plusieurs organisation syndicale, on appelle donc à la grève pour cette journée » note dans le même sens Eric Borzic, secrétaire général d’UD du Bas-Rhin.

Si tous les syndicalistes que nous avons pu interroger rappellent l’indépendance des union départementales et nient toute opposition avec la ligne confédérale, ces prises de positions tendent de facto à montrer le décalage entre le refus d’appeler à la mobilisation et les enjeux de la rentrée.

Des enjeux par rapport auxquels la date du 29 septembre reste d’ailleurs bien insuffisante. En ce sens, si il faudra être mobilisé ce jeudi, la journée doit permettre d’exiger un plan de bataille qui permette de construire un rapport de forces par la grève, contre la politique actuelle des directions syndicales, autour de revendications offensives, à commencer par la hausse de tous les salaires et pensions et leur indexation sur l’inflation.


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