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Répression

Gilets jaunes : "Antoine a passé son 100eme jour d’incarcération. Nous ne ferons pas de gâteau pour ce triste jour."

Vu sur le Facebook Il faut libérer Antoine. "Aujourd’hui Antoine a passé son 100eme jour d’incarcération. Nous ne ferons pas de gâteau pour ce triste jour. Il est toujours détenu à Fleury Merogis. Nous nous battons toujours pour médiatiser son histoire mais notre avancée n’est que trop lente. Nous n’avons plus de réponse aux questions que l’on nous pose, notre désarroi est total, alors imaginons Antoine, sans réponse et dans l’attente ou la résignation de rester enfermé, victime d’une monumentale erreur judiciaire. Vous êtes déjà nombreux à le suivre alors partager encore afin qu’il ne reste pas écroué sans raison. Antoine on est toujours là et on lâchera rien !"

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Incarcéré à Fleury-Mérogis depuis 3 mois, Antoine, gilet jaune de 27 ans, clame son innocence

Crédits Photo : Page Facebook Il faut libérer Antoine

Accusé de « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une mutilation ou infirmité », Antoine, en attente de jugement, risque 15 ans de réclusion criminelle. Mais l’accusation s’avère grossière quand on s’intéresse au dossier de plus près.

En effet, premièrement, la police aurait identifié le lanceur de projectile comme mesurant 1 m 75 alors qu’Antoine mesure 10 cm de plus. Deuxièmement, son arrestation a eu lieu 10 minutes après les faits, à 2 rues du lieu concerné. Troisièmement, comme l’exprime clairement Martin Méchin, l’avocat d’Antoine, « Dans ce dossier, il n’y a que la préfecture de Paris qui affirme qu’un policier a perdu l’usage de son œil ». Aucune preuve ne vient confirmer la nouvelle. Même un simple... certificat médical qui prouverait les dégâts causés au policier est introuvable !

Quatrième élément troublant, le policier concerné aurait changé plusieurs fois de version des faits. Parlant dans un premier temps d’un jet de pierre, dans un autre, d’un jet d’engin explosif. L’avocat de la défense est catégorique : « son témoignage n’est pas crédible ». Malgré toutes ces incohérences, le manque d’éléments, Antoine est toujours sous la menace d’une lourde condamnation et attend son jugement derrière les barreaux.

Face à cette accusation dénuée de toutes preuves, la famille d’Antoine fait tout son possible pour l’aider et a mis en place un comité de soutien avec une page Facebook pour exiger sa libération, ainsi qu’une cagnotte en ligne, "afin de financer les frais d’avocats et de déplacement jusqu’à Paris".

Solidarité et liberté pour Antoine !
Amnistie pour tous les manifestants !


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