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Séisme en Macronie

Affaire Benalla. Un deuxième collaborateur de Macron impliqué dans les violences du 1er mai

Alors que l’identification vidéo d'Alexandre Benalla, collaborateur d'Emmanuel Macron, frappant violemment un manifestant ont ouvert une énorme crise politique, de nouvelles révélations sont sorties. Ainsi, un second collaborateur du « président des riches », Vincent Crase, était présent sur les lieux. Et a lui aussi participer à ce lynchage de manifestants.

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La révélation des images, par le journal Le Monde, d’un collaborateur d’Emmanuel Macron, habillé en CRS, frappant un manifestant le 1er mai dernier a provoqué un véritable séisme politique. Et visiblement, il ne s’agit que du début d’un véritable scandale d’Etat. Ainsi, un second collaborateur de Jupiter était sur place, et a lui aussi violemment frappé des manifestants. Preuve de la gravité de l’affaire qui éclabousse l’Elysée, c’est le porte-parole du gouvernement Bruno Roger-Petit qui révèle, une information ignorée jusque-là : "Vincent Crase", employé LREM, qui accompagnait Alexandre Benalla, a lui aussi participé au tabassage du manifestant. Christophe Castaner a confirmé qu’il était employé par LREM en tant « qu’agent d’accueil ».

Évanoui, la pseudo « excuse » de la brebis galeuse. Après Alexandre Benalla, voici Vincent Crase. Proche de la première cité, avec qui il avait co-fondé la Fédération française de la sécurité privée en 2016 et dissoute depuis. Réserviste de la gendarmerie, Crase est aussi et surtout un employé de La République En Marche. L’Elysée a confirmé la présence de ce deuxième collaborateur sur place, précisant que l’homme est « très ponctuellement mobilisé comme d’autres réservistes par le commandement militaire de l’Elysée » et « a reçu une sanction de 15 jours avec suspension de salaire et il a été mis fin à toute collaboration entre lui et la présidence de la République » selon Bruno Roger-Petit, le porte-parole du gouvernement.

Alors que Macron et son gouvernement tente tant bien que mal de tenir la barre dans la tempête, ce nouveau coup dur pour l’exécutif met un peu plus en lumière les traits répressifs du régime et ses limites. Une tendance déjà perceptible avec les multiples épisodes de violences policières, mais qui s’exprime d’autant plus dans les coordonnées de ce scandale : Ce sont directement des collaborateurs d’Emmanuel Macron, en dehors de l’appareil répressif classique, qui ont matraqué et frappé des manifestants. Une chose est sûre, c’est que « l’affaire Benalla » ne fait que commencer.

Crédits photos : BFMTV


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