Le blocage de cette première journée de partiels avait été voté lors de l’AG de jeudi dernier qui avait rassemblé 400 étudiants en pleine semaine de révision. La réaction des étudiants pouvait sembler incertaine, ce lundi 10 décembre marquant la première journée des partiel de Noël à Nanterre

Ce sont plus de 60 étudiants déterminés qui ont mis en place le blocus malgré la présence de plusieurs dizaines d’agents de sécurité privée accompagnés de chiens, recruté pour l’occasion par la présidence. Malgré quelques tentatives partielles de déblocage, le blocus tient bon et petit à petit, plusieurs centaines d’étudiants commencent à se rassembler pour participer à l’Assemblée Générale.
Celle-ci va finalement voir se réunir près de 2500 étudiants, dans un premier temps hostile au blocage, mais soutenant la mobilisation. Au cours des heures de débats qui suivront, de nombreuses discussions vont traverser l’Assemblé et très vite, une hégémonie se forme autour de la reconduction de la grève jusqu’au jeudi 13 décembre.

La présidence dévoile alors son jeu et publie un communiqué avant les votes, menaçant de reporter les partiels en mai en cas de blocage cette semaine. Malgré cette épée de Damoclès au dessus de la tête, c’est une immense majorité qui votera en faveur du blocage de la fac à la fin des débats.

Les revendications se regroupent d’une part autour des questions universitaires (retrait de la loi ORE et de Parcour’sup , de Bienvenue en France, de la réforme du BAC, etc.), mais s’élargissent ensuite à la mobilisation nationale avec la relaxe des interpellées et condamnés du mouvement social et une hausse des salaires allant de pair avec une CDIsations de tous les contrats.

Un appel à participer aux manifestations des 11, 13 et 14 décembre avec un cortège étudiant-lycéen parisien a aussi été lancé.

Rendez-vous jeudi 13 décembre à 10h pour décider des suites du mouvement !