Les facteurs de Bordeaux Nord, Lormont, les Aubiers, Bacalan, Grand Parc, Chartons entre autres communes, sont en grève depuis le 26 mai. Les syndicats Sud, CGT et Force Ouvrière dénoncent la suppression des tournées et la disparition des postes.
Transport, collecte des déchets, écoles et hôpitaux sont entrés en grève sans qu’aucun lien apparent n’existe entre eux.
Une vingtaine d’écoles sont restées fermées car les garderies et les cantines ne sont pas assurées ou tournent au ralenti.
Dans l’hôpital Saint André, ainsi que dans la clinique Bel Air un mouvement de grève est en cours pour dénoncer la dégradation des conditions de travail et le manque d’effectifs et de moyens.
Dans les Tramways et les bus, les salariés de l’entreprise Keolis protestent contre la mise en œuvre du projet de VEE (validation encouragée à l’entrée), qui demande aux chauffeurs d’inciter leurs passagers à composter leur ticket lors de la montée.
Dans les trains, des perturbations se sont fait sentir sur les lignes Bordeaux-Angoulême, Bordeaux-Le Verdon, Bordeaux-St Mariens, Bordeaux-Agen, Bordeaux-Mont de Marsan, Périgueux-Agen.
Une première victoire qui en appelle d’autres ?
Les éboueurs de Bordeaux Métropole ont obtenu une victoire après la grève contre une réorganisation des services que l’agglomération s’apprêtait à adopter. Le projet : mutualiser certains services entre les communes, ou les transférer des communes alentours vers Bordeaux Métropole. Ceci aurait impliqué une dégradation considérable des conditions de travail des éboueurs... A la fin de la grève, ceux-ci ont obtenu l’assurance écrite que le projet était abandonné.
Une victoire qui montre qu’il est possible de faire reculer les attaques, et cela serait d’autant plus vrai si tous ces conflits se coordonnaient entre eux.