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Tri raciste

Université Paris Cité. Les étudiants réfugiés d’Ukraine doivent être exonérés de la CVEC !

Après s’être engagée à inscrire tou.te.s les étudiant.e.s réfugié.e.s de la guerre en Ukraine sans distinction de nationalité, l’Université Paris Cité demande à celles et ceux qui n’ont pas la nationalité ukrainienne de payer 100 euros de frais de CVEC pour compléter leur inscription. La bataille pour l’inscription effective n’est pas finie, il faut exiger l’exonération de cette taxe !

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Une première victoire : un processus d’inscription est ouvert !

Au moins 200 étudiant.e.s réfugié.e.s d’Ukraine qui sont actuellement en région parisienne pourraient être menacé.e.s d’expulsion du territoire français faute de pouvoir s’inscrir à l’université. En effet un tri raciste est en place aux frontières et dans les universités : une distinction est faite entre les personnes qui fuient la guerre en Ukraine et qui ont la nationalité ukrainienne et celles qui ne l’ont pas. Une « protection temporaire » différente leurs est accordée.

A l’initiative du Poing Levé et des certaines organisations de jeunesse, une lutte s’est mise en place pour l’inscription de tous et toutes, avec notamment un rassemblement place du Panthéon avec pas moins de 600 personnes. C’est dans ce sens que le Poing Levé Paris Cité a mené la bataille au sein du Conseil d’Administration et fait voter à l’unanimité une motion pour l’inscription de tou.te.s les réfugié.e.s sans discrimination. Les militant.e.s du collectif se mobilisent désormais pour assurer que ces inscriptions puissent prendre effet, et en une semaine, une vingtaine d’étudiant.e.s ont pu faire une demande d’inscription.

La bataille continue : exigeons l’exonération de la CVEC

Mais pour valider l’inscription l’Université de Paris Cité leurs demande désormais de payer la CVEC - Contribution de Vie Étudiante et de Campus –, d’un montant de 92€, pour finaliser leur inscription. Une somme inadmissible, qui représente un frein important pour des étudiant.e.s précaires qui s’inscrivent à seulement deux mois de la fin de l’année universitaire.

Une exigence de la part de l’université qui montre que le tri raciste continue à être exercé, car cette taxe est exonérée pour les étudiant.e.s réfugié.e.s de nationalité ukrainienne, mais pas pour ces étudiant.e.s qui ont du fuir la guerre et qui se retrouvent dans des situations dramatiques, souvent avec leur autorisation provisoire de séjour en France d’un mois déjà expirée, sans aucun revenu. Pour que les inscriptions puissent se poursuivre, il est nécessaire de se battre pour la suppression de la CVEC.

Après une première victoire au sein des Conseils Centraux, après des semaines de mobilisation dans différentes universités le combat continue : contre le tri raciste qui s’opère depuis les frontières jusqu’au sein de nos universités, exigeons que tou.te.s les étudiant.es réfugiées qui fuient la guerre et la misère aient le droit de pouvoir continuer leurs études et d’être régularisés !


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