Crédits photo : O Phil Des Contrastes

1 : Crise sociale, économique et sanitaire : soutenir une organisation anticapitaliste !

Il fait peu dire que l’année 2020 aura été chargée et éprouvante. Des multiples mobilisations sociales, qui s’inscrivent dans la lignée de la séquence de lutte des classes ouverte depuis 2016, à la crise économique et sanitaire que nous traversons actuellement.

Dans ce contexte, l’année 2020 aura démontré par bien des facettes la totale obsolescence du système capitaliste et son incapacité à répondre aux multiples crises que nous traversons. De la crise écologique dont il est responsable et dont il est un fait établi qu’elle a été un vecteur d’accélération de la pandémie à l’incapacité de proposer des moyens, humains et matériels, minimum pour les hôpitaux en passant par les destructions d’emplois par dizaines de milliers et l’incapacité de proposer autre chose qu’une politique de la matraque, la faillite est totale. Le seul horizon proposé par les classes dominantes se résume à un avenir de misère sociale, des dizaines, voire centaines, de milliers de morts supplémentaires et la destruction de l’environnement.

Ce tableau noir n’est pourtant pas une fatalité ! C’est au sein des mouvements sociaux multiples, dans l’Hexagone comme à échelle internationale, que se situe l’espoir d’une alternative à ce monde qui nous est promis. L’urgence est bien au renversement de ce système, pour une société débarrassée de l’exploitation de la nature et de l’homme par l’homme, de toutes les oppressions et dont le fonctionnement n’est plus régi par l’accumulation sans limite de profits, mais par les besoins du plus grand nombre. Les luttes ne manqueront pas en 2021, et soutenir financièrement le NPA, c’est aussi soutenir ces aspirations à une autre société.

2 : Les classes dominantes ont leurs organisations, nous devons avoir les nôtres !

Le capitalisme ne s’effondrera pas de lui-même. Les classes dominantes disposent de nombreux outils pour maintenir leur domination : leur presse, leurs institutions, leurs forces de répression ou bien encore leurs organisations politiques.

A ce titre, le renversement du système capitaliste nécessite que les exploités et opprimés construisent leurs propres organisations, en totale indépendance de l’Etat. Le retour de la lutte des classes en France comme ailleurs dans le monde, la forte politisation dans des secteurs importants de notre camp social rend d’autant plus important le soutien aux partis qui prennent une part active à la construction des luttes au quotidien en y proposant une voix alternative.Le 12 décembre dernier, le NPA a par exemple été l’une des seules organisations politiques de la gauche à appeler à la mobilisation contre la loi séparatisme et la loi sécurité globale à Paris, refusant ainsi de céder la rue en dépit de la pression du gouvernement.

3 : L’impérieuse nécessité d’une indépendance financière vis-à-vis de l’État et du système

Pour la construction d’une organisation anticapitaliste et révolutionnaire, il est clair que la question financière est une question centrale. La nature même du projet d’une organisation visant à renverser la table et à instaurer une nouvelle société débarrassée du parasitisme du capitalisme nécessite une indépendance financière de l’État et du système.

C’est pourquoi le NPA met un point d’honneur à s’auto-financer, y compris par de larges campagnes de souscription. Un chemin tortueux et difficile, qui s’accompagne de difficultés certaines. A ce titre, les finances du NPA sont structurellement précaires. La souscription annuelle est donc à tout point vitale pour son activité quotidienne et pour boucler son budget annuel.
Pour toutes ces raisons, et bien d’autres, les militant.e.s du NPA - Révolution Permanente appelle l’ensemble de nos lecteurs à participer à cette campagne de souscription. Le lien est disponible en cliquant ici