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25 de juillet de 2022 Twitter Faceboock

Analyse internationale
Interview. « La chute de Draghi réouvre une longue crise politique italienne »
Giacomo Turci

La chute du gouvernement de Mario Draghi se produit dans un contexte international convulsif. Comment s’était formée la coalition hétéroclite qu’il dirigeait ? Quel rôle vont jouer les différentes forces politiques, du centre-gauche à l’extrême-droite, dans la crise politique ? Entretien avec Giacomo Turci, dirigeant de la FIR italienne.

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Après la démission précipitée de Boris Johnson, c’est le gouvernement « d’unité nationale » de Mario Draghi, homme de confiance de Bruxelles, qui s’est décomposé la semaine passée. Des dynamiques qui expriment l’instabilité politique profonde que connaissent différents régimes politiques européens. Pour comprendre cette crise politique italienne, nous nous sommes entretenus avec Giacomo Turci, directeur du média italien en ligne La Voce Delle Lotte et dirigeant de la FIR (Fraction Internationaliste Révolutionnaire). La Voce Delle Lotte fait partie du réseau international La Izquierda Diario dont est membre Révolution Permanente.

La politique italienne est toujours complexe pour ceux qui ne la suivent pas au jour le jour, avec une multiplicité de partis et des alliances changeantes au parlement. Le gouvernement du banquier Mario Draghi avait rassemblé des forces très différentes autour de l’idée d’unité nationale, mais il a fini par s’effondrer. Quelles sont les facteurs les plus immédiats qui ont conduit à la chute de son gouvernement ?

Tout d’abord, le système politique italien est une République parlementaire et le premier ministre (le poste occupé par Mario Draghi) n’est pas élu directement par les citoyens mais par le Parlement. Il en va de même pour le Président de la République, une figure plus symbolique. Le gouvernement peut donc tomber s’il ne dispose pas d’une majorité lors des votes de « confiance » nécessaires à l’adoption des lois.

Draghi avait été installé au pouvoir il y a près d’un an et demi, avec le soutien de toutes les forces parlementaires, à l’exception du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia. C’était un gouvernement « technocratique », mais issu d’un compromis entre la plupart des partis parlementaires, de sorte qu’il y avait dans son gouvernement plusieurs ministres qui n’avaient pas été choisis par lui. Au-delà de ça, c’était un gouvernement de technocrates.

Draghi lui-même a une carrière partagée entre la haute finance et la bureaucratie d’État. Il a dirigé la Banque centrale européenne (BCE) de 2011 à 2019, et restera sans doute dans l’histoire comme l’un des visages publics de la soumission du peuple grec aux politiques d’austérité et de privatisation de la Troïka. Ce qu’il est important de noter, c’est que son gouvernement reposait sur une coalition très hétérogène - de la droite avec Matteo Salvini et Silvio Berlusconi, au Mouvement 5 Etoiles (M5S) et au Parti démocrate - et qu’il dépendait de cette dernière pour se maintenir.

La crise a commencé fin juin par une scission au sein du Mouvement 5 étoiles, lorsque Luigi Di Maio (qui était ministre des affaires étrangères dans le gouvernement de Draghi) s’est opposé au leader de son propre parti, Giuseppe Conte. Conte a demandé si l’Italie devait continuer à envoyer des armes en Ukraine, et un groupe de députés du M5S a menacé de déposer une résolution au Sénat contre la livraison d’armes. Di Maio, aligné sur la politique de l’OTAN, alors rompu avec son propre parti et a formé un nouveau bloc, affaiblissant le M5S.

Cela a eu pour conséquence d’accroître la distance entre le M5S et Mario Draghi. Il faut garder à l’esprit que ce gouvernement a promu une politique répondant aux revendications des grands capitalistes de s’approprier de nouvelles parts de marché, favorisant une forte redistribution des rentes vers le haut aux dépens des petits propriétaires. La principale conséquence politique de cette orientation a été la prise de distance du M5S, qui a cherché à faire voter certaines mesures économiques que Draghi n’a pas prises en considération. La semaine dernière, le M5S s’est abstenu lors d’un vote clé au Parlement, ébranlant ainsi Draghi, qui a présenté sa démission au président de la République, Sergio Matarella, quelques jours plus tard.
La réaction de Draghi à cette crise a conduit une partie de la droite à lui retirer également sa confiance. Celle-ci percevait que le gouvernement était trop instable pour se maintenir un an de plus, les élections étaient prévues en 2023.

Cette coalition avait été formée il y a plus d’un an, pour apporter une solution d’« unité nationale » à la crise politique. Comment expliquer cette confluence de forces d’extrême droite avec d’autres du centre, néolibérales, etc. ?

L’une des raisons peut sembler très terre-à-terre, mais elle est réelle : le Parlement était rempli de députés nouvellement élus qui avaient besoin de rester en fonction pendant au moins quatre ans et demi, car cela leur garantissait un revenu à vie. En d’autres termes, ils répondaient aux intérêts de leur propre « caste politique ». La principale raison politique de ce type de coalition est toutefois la grave crise des grands partis parlementaires. Leurs dirigeants ont tendance à s’« épuiser » très rapidement par rapport au passé. Il s’agit d’une crise de la « représentation » qui a une longue histoire dans l’histoire italienne récente.

Draghi était une personnalité « de premier plan » qui avait la confiance des institutions européennes, des États-Unis et des banques, et qui avait l’habitude de tenir ses « subordonnés » d’une main de fer. Quelle meilleure figure pour tenir ensemble les partis réactionnaires, les conservateurs, les libéraux et les vieux sociaux-démocrates de Liberi e Uguali ? Les partis du régime, quant à eux, ont vu l’occasion d’imposer une série de mesures au profit des capitalistes en faisant de Mario Draghi, plutôt qu’eux, le principal responsable. Pendant la pandémie, Draghi a militarisé la gestion de la crise, et tous les partis ont approuvé cette politique.

Les partis sont également restés dans l’ombre de Draghi sur la politique militaire, et tous ont tenu un discours de défense de l’OTAN et de Zelensky dans la guerre en Ukraine. Ils ont volontairement rejoint la vague militariste européenne qui prépare la poursuite de la militarisation des frontières de l’UE, comme le montre déjà le cas de la frontière hispano-marocaine. Les discours affichés sur la paix et la diplomatie ne sont, comme dans le cas de Conte du M5S, que des discours, car la tendance de fond est le réarmement impérialiste.

Tu as expliqué que l’un des éléments déclencheurs de la crise était la rupture avec le gouvernement du mouvement 5 étoiles. Que reste-t-il de ce parti aujourd’hui, qui sont ses principaux dirigeants et comment a-t-il évolué ces dernières années ? Rappelons qu’il a été présenté à sa naissance par de nombreux analystes comme une expression de la « nouvelle politique » populiste

La principale cause de la tension et de la rupture récentes du M5S est son éloignement de son profil médiatique populiste « rebelle » et son adaptation totale à la gestion gouvernementale : il leur a suffi d’entrer au Parlement pour devenir une sorte de nouvelle Démocratie Chrétienne. Alors qu’auparavant ils théorisaient qu’ils n’entreraient dans un gouvernement que s’ils obtenaient la majorité absolue des voix (ce que même la DC n’avait jamais réussi à faire), ils sont passés à l’idée d’être en permanence au gouvernement, avec des alliances changeantes (avec l’extrême droite, ou avec les sociaux-libéraux).

Le M5S tente désormais de se présenter avec un profil plus « populaire » et progressiste, dans l’espoir de jouer le rôle d’allié central du Parti Démocrate lors des prochaines élections. Mais c’est le même parti qui a gouverné avec la droite au cours des dernières années dans cette législature. D’ailleurs, si on regarde ses revendications politiques, il n’y a pas de véritable saut à gauche. La réalité est que le « nouveau » parti de Conte évolue désormais dans l’espace « démocrate-chrétien » de centre-gauche, en phase avec les positions pseudo-progressistes du pape Bergoglio dans notre pays.

J’aimerais que tu nous expliques la position des autres partis italiens. Dans l’arc de l’extrême droite et de la droite on retrouve Giorgia Meloni, Matteo Salvini et Silvio Berlusconi. Quel rôle jouent-ils ?

Il y a plus de dix ans, il y a eu une tentative d’unir toute ou presque toute la droite dans un seul parti, le Popolo della Libertà. Après l’échec de cette tentative, une grande partie de la droite est toujours organisée en trois partis : Forza Italia de Silvio Berlusconi, La Lega de Salvini, qui a un profil plus catholique-nationaliste qu’à ses origines, lorsqu’il revendiquait la séparation du nord de l’Italie, et Fratelli d’Italia (FdI) de Meloni, qui est l’héritier du MSI pro-fasciste. Ces derniers ont réussi à maintenir leur alliance dans pratiquement toutes les élections depuis 2018, remportant souvent la victoire et confirmant qu’ils constituent une majorité relative dans le pays.

La compétition entre la Ligue et le FdI pour la place de premier parti d’extrême-droite a conduit Giorgia Meloni, leader du FdI, à adopter des positions moins radicales, plus proches du consensus néolibéral-atlantiste, tout en restant dans l’opposition à Draghi, revendiquant la nécessité d’un agenda politique moins « pro-européen » et appelant à des élections générales pour mettre fin à des gouvernements totalement étrangers à la volonté du peuple. Cette position s’est avérée fructueuse, puisque le FdI est maintenant fermement en tête dans les sondages, avec 23 % des voix. Cependant, Forza Italia et la Lega, qui ont toujours maintenu des profils autonomes et critiques au sein du gouvernement - beaucoup plus que le PD - tentent maintenant de faire oublier cette année et demie de gouvernement de « centre ». Salvini a été assez intelligent pour ne pas exiger un ministère pour lui dans le gouvernement Draghi, et mène ses propres campagnes de « quasi-opposition ».

Et le parti démocrate ?

Le Parti démocrate, comme je l’ai dit, assume depuis plus de dix ans le rôle de parti barycentre dans la politique nationale italienne, en raison de ses liens avec la bourgeoisie italienne et de la confiance placée par le capital financier dans ses dirigeants. C’est un parti qui utilise certains thèmes progressistes dans les médias et qui a encore des liens avec la bureaucratie syndicale majoritaire, mais qui a été le principal garant de toutes les contre-réformes de la dernière période politique. Parmi les grands partis, le PD a sans nul doute été « le parti de Draghi ».

Les élections auront lieu en septembre et l’extrême-droite-droite récolte des intentions de vote élevées. Qui sont les Fratelli d’Italia ? Peut-il y avoir un gouvernement d’extrême-droite ?

Fratelli d’Italia est né en 2013 comme une alliance de leaders du centre-sud pour reconstruire un parti d’extrême droite et pro-fasciste après la crise de leur ancien parti, Alleanza Nazionale. Giorgia Meloni représente la victoire du secteur qui a ses bastions à Rome et dans le Latium. C’est un parti qui présente de fortes similitudes avec celui de Marine Le Pen en France, mais avec un profil plus pro-OTAN et moins de liens avec la Russie, contrairement à la Ligue, qui tente aujourd’hui de faire oublier ses anciennes sympathies politiques. Le prochain gouvernement sera probablement formé par une coalition de droite et d’extrême-droite, dans laquelle l’extrême droite (Ligue et FdI) représente plus d’un tiers des voix.

Peut-on parler d’une crise organique en Italie, selon les termes de Gramsci ? Une crise récurrente, semble-t-il

Déjà au cours de la dernière décennie, il y avait quelques signes notables d’une crise organique, au sens d’une crise structurelle, d’une crise d’hégémonie, d’une crise de l’État dans son ensemble. Le principal symptôme a été la montée de ce qui était un petit groupe populiste, le Mouvement 5 étoiles, qui s’est transformé en un parti s’affichant écologiste-progressiste mais qui présente en réalité un caractère de plus en plus manifestement conservateur et anti-ouvrier. Ce n’est pas un hasard si le M5S a toujours essayé de passiviser les masses et est devenu le parti le plus gouvernemental de tous.

On pourrait dire qu’avec la dispersion et la recomposition de différents secteurs des vieux partis, nous vivons une deuxième vague mineure de crise organique, dans laquelle il n’y a pas de structure politique stable capable d’affronter les énormes difficultés posées par les contradictions profondes de l’économie et de la société, surtout au niveau international. Le fait que l’on ait exalté deux figures bonapartistes de petits « sauveurs de la patrie » comme Giuseppe Conte et Mario Draghi, et que ces figures se soient « épuisées » si vite, évoque sans doute l’idée de crise organique.

Vous avez évoqué le contexte international convulsif : quel est l’impact de la guerre en Ukraine et de la forte inflation sur la situation économique et sociale des classes populaires en Italie ?

Des secteurs entiers de l’économie italienne ont été mis à mal par les sanctions occidentales contre la Russie et par le désengagement progressif de l’économie russe : les relations commerciales et d’investissement entre les deux pays n’ont pas été marginales. Le long gouvernement Berlusconi (2001-2006) a entraîné un revirement de la politique italienne, la Russie de Poutine devenant un pays « ami », dans le cadre d’une politique multilatérale italienne plus autonome par rapport à l’OTAN.

Plus récemment, le PD a fait de son mieux pour rejeter toute la responsabilité des bonnes relations avec la Russie et la Chine sur la droite et le Mouvement 5 étoiles, qui s’était montré très favorable à de nouveaux accords et échanges liés au nouveau projet chinois de nouvlle Route de la soie. Mais il s’agissait de politiques plus fondamentales de secteurs de la bourgeoisie italienne, dans lesquels le PD était également impliqué, en vue de jouer un rôle plus important au sein de l’UE et de l’OTAN. Par conséquent, il y a maintenant un certain désarroi face au réalignement économique et politique contre la Russie.

Dans le même temps, l’augmentation des prix du panier de la ménagère, des factures d’énergie et de carburant a déjà durement touché la majorité de la population, et les projets d’importation de nouvelles sources d’énergie sont trop lents par rapport aux besoins de cette année et de l’année prochaine : on parle d’un hiver particulièrement rude, avec des crises sociales aiguës car de nombreux secteurs populaires vont avoir froid.

Quel rôle les syndicats, qu’ils soient traditionnels ou de base, ont-ils joué au cours de ces mois ?

Les principaux syndicats sont restés essentiellement passifs et complaisants à l’égard du gouvernement Draghi. Ils ont dû appeler à une grève générale le 16 décembre 2021, avec des revendications vagues car la colère sociale avait atteint des niveaux inquiétants. Ils ont ainsi pris le risque que leur base prenne le M5S et l’extrême-droite - plutôt que leurs amis libéraux sociaux-démocrates – pour des références politiques. Ils ont également cherché à empêcher des sections des travailleurs d’entamer la lutte par en bas sans attendre. Cela a par exemple été le cas à l’usine GKN de Florence, où les travailleurs ont répondu à l’annonce de la fermeture en occupant l’usine et en organisant une campagne de solidarité extraordinaire.

Les syndicats de base ont toujours été alignés contre le gouvernement, mais ils sont souvent limités par un fort sectarisme et un esprit anti-politique. C’est un obstacle majeur au développement d’un front qui puisse unir les travailleurs non seulement dans la lutte pour la défense de leurs intérêts économiques, mais aussi pour la lutte politique contre les capitalistes et leurs gouvernements.

Le 20 mai dernier, ces secteurs ont encouragé les mobilisations contre la guerre et l’inflation, une position importante dans cette situation, n’est-ce pas ?

Oui, durant cette journée, le syndicalisme de base, en appelant à une grève nationale, a réussi à mobiliser avec des positions anti-guerre fortes. Il s’agissait d’une position importante, beaucoup moins répandue dans d’autres pays. Bien qu’il s’agisse d’une minorité, c’est un bon exemple qu’il est possible de se mobiliser pour appeler à des grèves importantes, ayant un contenu politique, plutôt que de se limiter à des mobilisations isolées ou corporatistes.

Ce secteur du syndicalisme de base est également confronté à une forte criminalisation de la protestation. Cette semaine, des manifestations ont eu lieu pour la libération de plusieurs dirigeants syndicaux.

Oui, c’est un phénomène qui dure depuis des années et qui n’est peut-être pas encore très visible, mais depuis quelque temps, nous assistons à des mesures répressives plus brutales et à des provocations médiatiques de l’appareil judiciaire-policier à l’encontre des militants des syndicats et des mouvements sociaux. Ce phénomène peut certainement être lié aux « expériences » de répression et d’autoritarisme qui se sont accélérées avec la période de quarantaine de la crise pandémique.

Pour conclure l’interview, pouvez-vous nous dire brièvement quelle perspective la FIR et La Voce Delle Lotte mettent en avant face à l’ampleur de la crise actuelle ?

Tout d’abord, nous disons que la lutte contre l’inflation, contre la guerre et ses conséquences, et contre les politiques impérialistes de réarmement de l’État italien et de l’OTAN, doivent être au centre de la période à venir. Et il semble également clair que la clé d’un changement profond réside dans la mobilisation et l’auto-organisation de larges sections de travailleurs et d’opprimés, avec une politique indépendante de toutes les ailes capitalistes et de la caste politique italienne décadente.

Nous pensons que, dans cette situation aiguë, il est essentiel de lutter pour constituer un pôle d’indépendance de classe, qui puisse rassembler les secteurs de la classe ouvrière les plus militants avec les secteurs des jeunes, de migrants, du mouvement des femmes. Pour cela, il serait nécessaire de reprendre les expériences radicales d’unité d’action et de programmes communs de lutte qui ont eu lieu ces dernières années en Italie, même si celles-ci ont eu leurs limites.

En même temps, dans la perspective des élections, il serait important de pouvoir offrir une alternative politique, car il est essentiel de dénoncer le réformisme sans réformes du PD et de la bureaucratie syndicale qui le soutient. Mais, pour cela, il faudrait non seulement s’unir pour les luttes, mais aussi prendre des mesures pour créer une alternative politique unie, de classe et anticapitaliste. Un tel projet pourrait profiter des élections pour faire campagne auprès de milliers de travailleurs. En cas de bons résultats, il pourrait même utiliser les sièges au Parlement comme des tribunes pour organiser les luttes et diffuser avec plus de force un programme pour que la classe ouvrière ne paie pas cette crise. L’exemple du Front de gauche en Argentine, et le rôle qu’y ont joué nos camarades du PTS, est à suivre de près par la gauche italienne.

Malheureusement, la gauche politique qui n’a pas d’engagements envers le PD est très faible et certains groupes vont se présenter sur une liste inspirée de la coalition de centre-gauche de la NUPES (Nouvelle Union Populaire Ecologiste et Sociale) française de Mélenchon. Une politique de conciliation des classes.

Contrairement à ceux qui cherchent sans cesse des raccourcis politiques dans le régime, nous pensons que la crise ne peut être résolue en faveur de la classe ouvrière et du peuple que si nous luttons pour une politique d’indépendance de classe, et pour développer l’auto-organisation. Ce n’est qu’en brisant la dictature des banquiers et des capitalistes qui sont derrière tous les gouvernements et cette démocratie pour les riches, qu’il est possible de construire une société socialiste sur de nouvelles bases.

Le capitalisme nous a conduit à une catastrophe écologique continue, provoquant guerres, appauvrissement et famines. Pour attaquer ces maux à la racine, nous ne pouvons aspirer à « humaniser » ce système, nous devons nous attacher à le renverser. Nous sommes encore un petit groupe en Italie, mais nous pensons que notre force réside dans ces grands objectifs.

 
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