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La Izquierda Diario
17 de février de 2021 Twitter Faceboock

Les soutiens des 4 de Nanterre mobilisés contre la répression des militants étudiants
Irène Karalis

Ce lundi, Ayoub, Barth, Victor et Selim passaient en procès à Nanterre. Une manifestation était organisée pour défendre ces militants qui se sont battus contre la sélection à l’université et continuent de se battre contre l’aggravation de la condition des étudiants.

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Crédits photo : Karim Ait Adjedjou

Ce lundi 15 février, à 13h, Ayoub, Barth, Victor et Selim, tous les quatre étudiants à Nanterre, passaient en procès au tribunal de grande instance de Nanterre, risquant des amendes lourdes et même jusqu’à 4 mois de prison avec sursis, la peine requise par le procureur. Une manifestation était organisée à laquelle ont participé 200 personnes, et en particulier des militants de l’UNEF Tacle et du Front Social. La décision du tribunal sera rendue le 15 mars.

À la rentrée 2019, une campagne syndicale est menée pour permettre l’inscription des lycéen.ne.s et des étudiant.e.s refusé.e.s à l’université. Les sans-facs et militants de l’UNEF Tacle se sont organisés pour faire entendre les revendications de celles et ceux qui font les frais de la sélection, dénoncée depuis des années par les étudiants et de nombreux enseignants mais tout de même appliquée par les présidences d’universités.

Le 7 octobre, 2019, la présidence de Nanterre réunit un Conseil de la Formation et de la Vie Universitaire (CFVU) sans convoquer une partie des élus étudiants, dont Barth et Victor. Ces derniers, accompagnés des sans-facs, sont empêchés physiquement par le chef adjoint de la sécurité et des vigiles de l’université de pénétrer dans le bâtiment où la réunion devait se tenir, entravant leur exercice du mandat syndical. Par la suite, Ayoub, Barth, Selim et Victor sont convoqués au commissariat, accusés par les vigiles qui avaient repoussé les étudiants. Ils sont placés en garde à vue et convoqués le 29 juin au tribunal de grande instance de Nanterre. Le procès est finalement reporté au 15 février.

Alors que la situation des étudiants ne fait que s’aggraver, il est plus qu’essentiel de défendre les militants qui luttent contre la sélection et pour un avenir meilleur, de défendre ces militants qui se battront « jusqu’au bout pour que notre génération ne paye pas les conséquences de cette crise », pour « une fac ouverte à toutes et à tous, une fac libre de toute oppression », comme le disait Victor.