Suite à l’interpellation de 289 manifestants ce soir place de la République à Paris, ayant conduit à 174 gardes-à-vue dont plusieurs camarades du NPA, les ex-travailleurs de Panrico à Barcelone envoient leur solidarité et demandent la relaxe immédiate de tous les manifestants arrêtés. Ces travailleurs ont mené pendant 6 mois en 2014 la grève la plus longue de l’histoire espagnole post-franquiste, contre la fermeture de leur usine. Joe Molina, travailleur licencié de Panrico, sera présent samedi 5 décembre à la soirée internationaliste organisée par Révolution Permanente à Saint-Ouen.
Joe Molina, travailleur licencié de Panrico à Barcelone |
Nous, travailleurs et travailleuses de Panrico, voulons exprimer notre profond rejet des interpellations de manifestants à Paris, arrêtés pour s’être mobilisés contre le sommet de la COP21.
Il s’agit d’un exemple évident que l’état d’urgence déclaré en France vise à porter atteinte aux libertés démocratiques, parmi lesquelles se trouvent la liberté d’expression et de manifestation. Ils manifestaient sous le slogan « Leurs guerres, nos morts, à bas l’état d’urgence » quand ils ont subi une répression policière qui a conduit à l’arrestation de plusieurs d’entre eux. Depuis Barcelone, nous demandons la relaxe immédiate sans poursuites de tous les camarades gardés-à-vue, parmi lesquels se trouvent des militants du Courant Communiste Révolutionnaire du NPA, qui nous ont apporté leur soutien quand nous étions en grève, par leur présence comme par leur participation à notre caisse de grève. |