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La Izquierda Diario
20 de janvier de 2021 Twitter Faceboock

Massacre contre l’emploi
A Carambar, les salariés en grève contre la baisse de leur salaire et les suppressions d’emploi
Taula Automne

A Marcq-en-Baroeul, depuis plusieurs semaines, les salariés de Carambar sont en grève pour protester contre la baisse de leur salaire après le déménagement de l’usine. Cette baisse représenterai 300 à 800 euros de perte par mois pour ces salariés.

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Crédit photo : Photo Pib/ La Voix du Nord

Chez Carambar, les salarié.e.s se sont mis en grève car la société d’investissement Eurazeo qui a racheté plusieurs confiseries dont Carambar a décidé de fermer l’usine située à Marcq-en-Baroeul et de transférer sa production sur le site de Lutti située dans le même département. Ceci provoquera la baisse de la rémunération des salarié.e.s à hauteur de 25%, représentant ainsi une perte de 300 à 800 euros par mois mais également la suppression de 9 emplois puisque seuls 105 sur 114 emplois seront maintenus. Lorsque le transfert de la production a été annoncé en novembre, la direction n’a pas été claire quant à ses intentions : “Ça aurait dû être un simple transfert, un déménagement. En tout cas, c’était présenté comme ça", explique David Pourre, délégué FO chez Carambar.

Cette énième attaque du patronat contre les travailleuses et les travailleurs montre une fois de plus la volonté de se servir des employés comme une variable d’ajustement dans ce contexte de crise sanitaire. Contexte durant lequel, le patronat n’hésite pas à licencier en masse dans plusieurs secteurs afin de maximiser ses profits et verser des milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires tout en recevant des milliards d’euros d’argent public de la part du gouvernement. Depuis la crise sanitaire ce ne sont pas moins de 80 000 emplois qui sont menacés. A l’image de l’entreprise Total qui menace de supprimer 700 emplois à Grandpuits ou encore Sanofi qui souhaite supprimer 1000 emplois en France. Ces licenciements en série plongent ainsi des pans entiers de la société dans la précarité.

Alors que la fortune des milliardaires s’est considérablement accrue durant la crise sanitaire atteignant 10 200 milliards de dollars, le nombre de pauvres a nettement augmenté dans le monde, la France passant sous la barre des 10 millions de pauvres en 2020. Ceci démontre ainsi de manière criante l’impossibilité du système capitaliste à répondre aux besoins de la majorité.

Il est donc urgent de soutenir les grévistes de Carambar qui se battent contre la baisse de leur salaire mais également de s’opposer et de combattre ces attaques du patronat envers le monde du travail. Pour se faire, face à la passivité des directions syndicales, il faudra imposer un véritable plan de bataille afin de construire une riposte d’ensemble contre ces vagues de licenciements qui auront des conséquences dramatiques pour des milliers de familles ouvrières. A l’image des TUI qui ont cherché à rassemblé différents secteurs ouvriers et qui appellent à manifester ce samedi 23 janvier. Mais également à partir des différentes luttes de salariés qui aujourd’hui relèvent la tête contre ces attaques, des salariés de Grandpuits en grève reconductible au salariés de SKF ou de Sanofi qui mènent actuellement un bras de fer pour sauvegarder l’emploi.

 
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