Crédit photo : Tweet de Clément Lanot
Ce mardi, dès 8h se sont rassemblés égoutier et éboueurs, dont 5100 agents étaient en grève, et gilets jaunes devant la direction de la propreté de Paris afin de protester contre l’absence totale de protocole sanitaire ou de simples moyens de protections pour ces agents au service de la Ville de Paris. « Il y a une vraie crainte sanitaire. Nos combinaisons ne sont plus aux normes, comme nos ateliers de maintenance. On vient de découvrir que le système d’aération ne convient plus depuis 11 ans » témoigne Régis Vieceli, délégué CGT éboueurs au micro du Parisien.
Les agents se voient confrontés aux mêmes cas de rétention des informations sur les contaminations dans leurs secteurs que celles que pointaient les AED les semaines passées dans l’éducation nationale : « Depuis le début de la crise sanitaire, 397 de nos collègues ont été testés positifs au Covid et 25 d’entre eux ont été hospitalisés. Aujourd’hui, la Ville refuse de nous donner les cas-contact, mais nous soupçonnons qu’ils sont très nombreux ».
Le rassemblement s’est transformé en occupation du bâtiment par les travailleurs de la propreté qui ont dispersé des flyers de la Ville de Paris du haut du toit du bâtiment.
Cette première action marque le début d’une grève illimité dans le secteur de la propreté qui a vu, depuis 2019 et la loi de transformation de la fonction publique se dégrader, c’est aussi pour conserver leur statut que ceux qui nettoient les rues de Paris se battent aujourd’hui.
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