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La Izquierda Diario
24 de mars de 2020 Twitter Faceboock

Sous surveillance
VIDEO. Coronavirus. A Paris, des drones traquent et invectivent des passants !
Tom Cannelle

Aujourd’hui à Paris, des drones policiers suivent les passants : "Vous ne pouvez pas rester sur cette zone, restez chez vous ! " Un état de surveillance accru qui fait froid dans le dos, alors qu’est voté ce lundi la loi d’urgence sanitaire qui renforce les mesures répressives face à la crise sanitaire.

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La scène n’est pas issue d’un film post-apocalyptique ou de Black Mirror, mais ça se passe bien aujourd’hui en France. La police utilise désormais des drones qui lancent des injonctions aux passants : "vous ne pouvez pas rester sur cette zone, restez chez vous ! "

En plus de toute la casse systématique des droits des travailleurs, le contexte d’état d’urgence sanitaire permet à la police de plus en plus de largesses : agressions en pleine rue, humiliations à la sortie des supermarchés, et maintenant, drone de surveillance de la population ! La police française en disposerait une vingtaine, pouvant voler jusqu’à 150 mètres de haut. Les premiers essais ont eu lieu ce samedi à Nice en présence du préfet Lallemant, adepte du tout répressif, qui disait vouloir "faire comprendre assez vites les mesures" du confinement. Munis de haut parleurs, ils complètent le dispositif policier réquisitionné pour appliquer les mesures de confinement, en lançant des injonctions du type "respectez les distances de sécurité" aux gens qui marcheraient dans la rue.

Ce type de dispositif, déjà employé dans plusieurs pays européens sert aussi, par exemple à Bari, ville du sud de l’Italie, à photographier et punir les contrevenants présumés d’amandes de plus de 200 euros et de 3 mois d’emprisonnement ! Il semblerait qu’il puisse donc permettre ici à sanctionner les passants dans le cadre du confinement, à l’heure où les contraventions ont augmenté jusqu’à 3 750 euros d’amende et 6 mois d’emprisonnement, par le vote à l’Assemblée nationale du projet de loi d’urgence sanitaire.

 
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