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17 de août de 2019 Twitter Faceboock

Déconstruire le féminisme civilisationnel. À propos d’Un Féminisme Décolonial, de Francoise Vergès
Andrea D’Atri

Le livre de la politologue et féministe antiraciste Françoise Vergès, récemment publié en France aux éditions La Fabrique, commence par l’histoire du triomphe de la grève des travailleuses d’ONET en janvier 2018, après 45 jours de lutte. La victoire contre l’entreprise, à laquelle la SNCF sous-traite le nettoyage de ses gares, permet à Vergès d’illustrer la combinaison de la racialisation, de la féminisation, de l’exploitation, de l’invisibilisation et de la violence sexuelle et sexiste au travail dans le secteur du nettoyage.

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Cependant, Vergès rappelle qu’au moment même où les travailleuses gagnaient la bataille, les médias dédiaient leur Une à un manifeste signé par des femmes célèbres et des millionnaires, qui prétendaient dénoncer la « haine des hommes » dans le féminisme. Cette opposition permet à la politologue de mettre en lumière le fait que « la vie confortable des femmes de la bourgeoisie dans le monde entier est possible parce que des millions de femmes racisées et exploitées entretiennent ce confort ». [1]

Ainsi, l’auteure annonce dès les premières pages le double objectif de son ouvrage : Un féminisme décolonial vise non seulement à définir le champ théorique auquel se réfère le titre du livre, mais aussi à démontrer l’évolution antagoniste et plus récente de ce qu’elle appelle un « féminisme civilisationnel du XXIe siècle », qui rend ce « féminisme décolonial » d’autant plus nécessaire.

Ci-dessus : Françoise Vergès à l’université d’été de la Fraction Trotskiste de la Quatrième Internationale, juillet 2019

Colonisation et colonialisme

Bien qu’elle considère que « la biographie n’explique pas tout », Vergès s’inspire de l’histoire de sa propre famille et de ses expériences militantes à la Réunion et en Algérie : « longtemps je ne me suis pas dite féministe, je me disais militante anticoloniale et antiraciste dans les mouvements de libération des femmes. » [2] C’est à partir de cette inscription généalogique, théorique et militante qu’elle rejettera les formules « nouvelle vague » ou « nouvelle génération féministe », soulignant que ces métaphores transforment une responsabilité historique en un phénomène mécanique (vague) ou démographique (génération) – invisibilisant ainsi le fait que le phénomène dont nous sommes témoins est la conséquence d’un long processus historique de luttes des femmes contre la colonisation, l’esclavage, l’exploitation, pour la libération nationale, etc.

Pour Françoise Vergès en effet, si la colonisation peut être considérée comme un événement ou une période historique, le colonialisme est un processus permanent et consubstantiel au capital. Pour l’autrice, dans sa soif de profit, le capital colonise tout : nature, nations, corps, pensée… C’est pourquoi l’analyse de ce processus colonisateur implique aussi une interrogation qui remet en cause le cadre théorique de l’autrice ainsi que sa pratique militante. Ainsi, « nous ne devons pas sous-estimer la rapidité avec laquelle le capital se montre capable d’absorber des notions pour en faire des slogans vidés de leur contenu : pourquoi le capital ne serait-il pas capable d’incorporer l’idée de décolonisation, de décolonialité ? » [3]

C’est une question troublante, dont la réponse reste ouverte dans le livre de Vergès, mais elle est de la plus haute importance pour celles et ceux d’entre nous qui luttent contre toute forme d’exploitation et d’oppression. D’autant plus après avoir vécu l’expérience des dernières décennies, où nous avons été témoins d’une part des orientations économicistes qui, au nom du marxisme, préconisent de cesser de participer aux luttes sociales qui ne sont pas impulsées et dirigées par les syndicats, mais aussi et inversement de l’échec de « l’illusion du social », c’est-à-dire du « mirage selon lequel toute affirmation ponctuelle qui dénonce une oppression est en fait anti-capitaliste, sans égard pour les nécessaires médiations politiques révolutionnaires » [4].

Les racines structurelles de l’oppression raciste et patriarcale

À travers un parcours historique et épistémologique qui ne suit pas une chronologie exhaustive, Françoise Vergès montre comment la trilogie sexe, race, classe ne peut être conçue comme une superposition d’oppressions agissant seulement au niveau du sujet, à l’instar d’expériences insaisissables et incontournables. L’autrice échappe ainsi à toute interprétation essentialiste, à l’inverse de certaines positions des politiques identitaires, et démontre que le capitalisme raciste et patriarcal est un système structurel.

Pour ce faire, elle fait défiler une série d’événements qui, depuis le prisme de son regard décolonial, acquièrent de nouvelles dimensions interprétatives. L’autrice met ainsi en lumière le revers d’une histoire révélant la structuration de ce capitalisme impérialiste, qui ne peut être qu’à la fois et simultanément raciste et patriarcal.

Ainsi, au XIXe siècle, un féminisme bourgeois français a revendiqué l’accès des femmes au droit de vote au motif que les femmes ne devraient pas avoir le même statut légal que les esclaves noirs. Les mouvements de libération nationale se sont radicalisés dans les années 70, tandis que les institutions financières internationales ont introduit les concepts de développement et d’empowerment dans leurs programmes, visant en cela à renforcer les droits des femmes. Depuis des décennies de contre-offensive néolibérale, des millions de femmes rejoignent ainsi la population active salariée dans des conditions de précarité sans précédent, tandis que les programmes d’aide financière Nord-Sud se multiplient et « renforcent le narcissisme des femmes blanches si heureuses d’“aider” tant que cela ne bouleverse pas leur propre vie »[5].

Le “féminisme civilisationnel” : un agent du capitalisme impérialiste

Mais si le processus colonisateur du capitalisme est permanent et structurel, l’aube du néolibéralisme marque néanmoins un saut déchainé et brutal. Un féminisme décolonial introduit une date cruciale pour la compréhension de ce que l’autrice appelle le « féminisme civilisationnel du XXIe siècle ». Pour cela, Vergès renvoie au texte de la « lettre ouverte au ministre français de l’Education nationale », soit à l’époque Lionel Jospin, publiée en novembre 1989. La pétition, signée entre autres par la philosophe féministe Élisabeth Badinter [6] et le philosophe de gauche Régis Debray, demande, au nom de la liberté des femmes et de l’égalité des sexes, l’interdiction du port du voile dans les écoles publiques.

Une véritable guerre est alors lancée contre les femmes racisées et musulmanes ; la liberté et l’égalité sont établies comme des valeurs inhérentes à la culture européenne, et l’école laïque en devient l’agent émancipateur. Les féministes blanches européennes se présentent non seulement comme l’avant-garde de cette lutte contre « l’obscurantisme islamique patriarcal », mais elles se considèrent à leur tour garantes de l’exercice des droits des femmes racisées, menacées par le pouvoir de leurs pères, de leurs frères et de leurs maris.

Alors que la croisade féministe contre le port du voile dans les écoles publiques commençait et que l’offensive impérialiste contre les masses avançait, le mur de Berlin tombait et la France célébrait le deuxième centenaire de sa grande Révolution au cours d’une réunion du G7. Dans cette commémoration, le gouvernement décidait de mettre l’accent sur les Droits de l’Homme, conquis par la bourgeoisie sur les revendications de justice, de liberté et d’égalité soulevées par les masses insurgées en 1789. « La configuration mondiale offre au féminisme civilisationnel l’élan pour accompagner la contre-offensive et donner aux droits des femmes un accent néolibéral », écrit ainsi Vergès [7].

L’autrice dénonce vivement la construction d’une dichotomie entre cultures dites ouvertes d’une part, et cultures réputées hostiles à l’égalité des femmes d’autre part, montrant que cette dichotomie permet en réalité d’invisibiliser le fait que l’oppression est un problème structurel, et non un problème de « styles » ou de « manières de voir le monde ». Vergès montre également que dans cette croisade civilisatrice, les acteurs et les objectifs de la lutte féministe sont aussi reconstruits : les femmes cessent d’être des sujets qui luttent contre le système capitaliste, raciste et patriarcal, contre l’État et contre l’impérialisme, pour devenir des victimes de la violence exercée contre elles par les hommes (racisés) de leur propre milieu familial.

En cela, Vergès révèle le colonialisme implicite de cette sororité qui, en naturalisant une certaine culture, permet aux féministes blanches de prendre la place de « la grande sœur » qui sauve les autres femmes racisées (et minorisées) d’un patriarcat qui les maintiendrait dans la soumission. Il s’agit en réalité d’une politique colonialiste menée par un État impérialiste et instrumentalisée non seulement par les féministes institutionnelles, mais aussi par de vastes secteurs de la gauche française.

Françoise Vergès montre également que l’offensive impérialiste du capital contre les masses, dont fait partie le féminisme blanc ou néolibéral, a pour contrepartie une reconstruction ’décaféinée’ de l’histoire des luttes féministes dans la période précédente de radicalisation.

« Le racisme et le sexisme ne sont alors pas des éléments structurels, mais des accidents réparés grâce au courage d’individu·e·s. Le crime n’est qu’un moment d’égarement. Cette pacification de notre passé militant contribue à notre domination au présent. En effet, le pouvoir se sert de cette narration pour faire la leçon à des mouvements plus récents. » [8]

Pour la classe dominante, il fallait transformer ce féminisme qui combat le patriarcat, l’État et le capital, en un féminisme civilisateur qui lutte contre l’islam, d’où la banalisation des luttes des années 70 qui, dans une histoire revisitée, fait du bikini et de la minijupe les principaux symboles de la libération individuelle. Dans le même temps, certaines figures sont assimilées comme des héroïnes isolées, dépouillées de leurs choix politiques radicaux et de leur appartenance à des collectifs militants.

Mais, pour l’autrice, les femmes du Sud global sont inassimilables, dans la mesure où les contradictions produites par l’impérialisme et le capitalisme ne peuvent être résolues par de simples politiques d’intégration, de parité et de respect pour la diversité. Ce féminisme qu’elle appelle « contre-révolutionnaire » « prend la forme d’un fémonationalisme, d’un fémo-impérialisme, d’un fémo-fascisme ou ou de marketplace feminism (féminisme du marché) » [9]. Pour Vergès, un féminisme inclusif est irréalisable, car toutes les femmes ne sont pas égales, pas plus que tous les hommes.

Tenant compte du clivage entre les classes sociales, de l’opposition entre États impérialistes et colonies ou pays opprimés d’une part, pays opprimés de l’autre, ainsi que du clivage produit par la racialisation, elle se demande : « de quels hommes les femmes devraient-elles aspirer à être les égales ? » [10] Malgré tous les préjugés et stigmatisations que le néolibéralisme a encouragés à l’égard des luttes radicales des décennies précédentes, ce qui se révèle comme une véritable utopie est l’inclusion libérale.

Pour Vergès, la précédente affirmation est renforcée par le fait que nous sommes actuellement confrontés à deux formes de patriarcat qui s’opposent sur la scène mondiale. Le premier « se dit moderne, favorable à un certain multiculturalisme, et se proclame respectueux des droits des femmes – tant qu’il s’agit de les intégrer à l’économie néolibérale » [11]. L’autrice cite, à titre d’exemple, l’ouverture à Manhattan d’un magasin qui propose aux militants des vêtements non sexistes, gender-fluides et à la mode, montrant ainsi que « toute identité minoritaire peut être intégrée dès lors qu’elle est commercialisable » [12]. La seconde forme de patriarcat consiste en un patriarcat néo-fasciste et masculiniste, qui s’en prend de front aux femmes et aux LGTBQI+, et vise à revenir sur les droits acquis, voire à encourager la persécution judiciaire, la criminalisation et même les assassinats de militants – à l’instar de la Hondurienne Berta Cáceres en 2016 ou de la conseillère brésilienne Marielle Franco en 2018.

Féminisation et racialisation de la classe exploitée

Après avoir retracé cette histoire, Un féminisme décolonial prend fin là où il a commencé, sans pour autant laisser ses lecteurs et lectrices au même point. Les femmes de ménage d’ONET réapparaissent à la fin du livre de Françoise Vergès, avec l’interrogation « Qui nettoie le monde ? »

Utilisant le concept de « caring class », forgé par l’anthropologue David Graeber, l’auteur souligne que l’usure des corps des travailleuses (et des travailleurs) de l’industrie du nettoyage « est inséparable d’une économie qui divise les corps entre ceux qui ont droit à la santé et au repos, et ceux dont la santé n’importe pas et qui n’ont pas droit au repos » [13]. Son regard, centré sur l’industrie du nettoyage qui a connu un développement sans précédent au cours des dernières décennies, souligne que le capitalisme est une économie de déchets [14], et que cela condamne « toute une humanité » à être surexploitée dans une œuvre invisible « pour créer un monde propre à la consommation et à la vie des institutions » [15]. La division des classes s’exprime également dans l’espace urbain, lui aussi racialisé : d’un côté, les zones contaminées, sans eau potable et où les égouts ne fonctionnent pas, où vivent les nettoyeurs ; de l’autre, les maisons avec jardin, les quartiers paysagers où l’on peut marcher tranquillement et où la pollution est moindre, où vivent les bourgeois et les classes moyennes supérieures.

Pour l’auteure, l’industrie du nettoyage – structurellement féminisée et racialisée – montre sa relation avec le passé esclavagiste ou colonial de l’exploitation du travail du soin. Et c’est une condition fondamentale pour que ce travail soit invisible : « la femme blanche de classe aisée qui vit dans un monde propre et sécurisé grâce à des femmes racisées (et des hommes pour la sécurité) ne doit voir ni ces femmes ni cette violence » [16].

Vergès se demande comment mettre en pratique notre soutien aux travailleuses du nettoyage et de l’entretien. Elle souligne que leurs luttes sont au cœur des combats féministes pour la dignité, contre le racisme et l’exploitation, et qu’elles donnent un contenu nouveau à la lutte pour les droits des femmes, car elles démontrent ce que signifie le droit à l’existence dans un monde où les droits sont conçus, en partie, pour exclure. « Pour les féministes décoloniales, l’analyse du travail de nettoyage et de soin dans les configurations actuelles du capitalisme racial et du féminisme civilisationnel est une tâche de premier ordre. » [17] Selon les termes de Vergès, il n’est pas nécessaire que les femmes racialisées réécrivent une histoire dont elles seraient absentes, comme l’affirme le féminisme blanc européen ; la tâche consiste cependant à « trouver les mots qui redonneraient vie à ce qui avait été condamné à l’inexistence, des mondes qui avaient été jetés hors humanité » [18].

Conclusion

Bien qu’il se concentre sur l’analyse de la racialisation des femmes travailleuses et la collaboration du féminisme “civilisationnel” avec la contre-offensive de l’époque néolibérale, Un féminisme décolonial ne perd pas de vue la centralité de la classe salariée dans le fonctionnement du capitalisme impérialiste.

Le choix de l’exemple de la grève d’ONET ne semble pas dû au hasard. Au contraire, il permet à l’autrice de démontrer le processus colonial à l’œuvre dans la répartition du travail domestique effectuée par le capital : ce dernier l’a transformé en l’industrie du nettoyage que l’on connait actuellement, qui emploie des millions de travailleuses et de travailleurs, et génère d’énormes profits pour les entreprises multinationales. Contrairement aux analyses, même différentes les unes des autres, défendues par Nancy Fraser ou encore Silvia Federici, pour Vergès il est important de considérer le travail de reproduction sociale, effectué principalement par des femmes et, racialisé dans les pays impérialistes, fondamentalement comme du travail salarié permettant le fonctionnement d’autres secteurs de l’économie capitaliste. Et, à partir de là, d’établir les liens qui existent entre cette forme de reproduction sociale et le travail domestique gratuit, ainsi que, surtout, l’exploitation des femmes racialisées comme esclaves.

Cependant, Un féminisme décolonial ne s’attaque pas à la difficulté de la classe ouvrière, qui n’a jamais été aussi nombreuse qu’aujourd’hui, à conquérir son unité dans la lutte anticapitaliste en gardant à l’esprit, comme nous le partageons certainement, que cette unité ne découle pas spontanément de la situation économique d’une exploitation partagée. La mobilisation des différences identitaires par les classes dirigeantes et les bureaucraties syndicales à des fins patriarcales, racistes, xénophobes, etc., afin de maintenir la division entre les exploités, est un exemple de cette difficulté.

La question reste de savoir comment articuler une politique de nature stratégique qui puisse unir la classe ouvrière et les mouvements sociaux (féministes, antiracistes) non seulement contre la politique de la bureaucratie syndicale, mais aussi contre les directions réformistes des mouvements, qui séparent les revendications et favorisent ainsi l’intégration des revendications par le système capitaliste. Pour celles et ceux d’entre nous qui soutiennent que la classe ouvrière industrielle, en occupant une place centrale dans la production de marchandises, a le potentiel d’interrompre les profits capitalistes – mais qui considèrent en même temps que ce n’est pas le seul secteur qui dispose de ce potentiel, il s’agit d’un débat qui mérite encore d’être mené.

Ce sont en effet des millions de salariés et salariées qui gèrent l’approvisionnement en énergie et les télécommunications, qui conduisent les moyens de transport permettant la circulation des marchandises et des travailleurs, qui effectuent le nettoyage “invisible” qui permet au capitalisme de fonctionner au quotidien. Cette classe exploitée, de plus en plus féminisée et racialisée, a entre ses mains non seulement le pouvoir de faire s’effondrer les grandes métropoles, d’interrompre le fonctionnement de l’économie et d’affecter les profits capitalistes, mais aussi d’établir des alliances avec les autres secteurs populaires opprimés par le capital. En France, dès 2016, se sont développées les « grèves Robin des Bois », à travers lesquelles des travailleurs de l’électricité coupèrent l’approvisionnement des grandes entreprises et des actes officiels du gouvernement, tout en fournissant de l’énergie aux quartiers dans lesquels résident les franges les plus paupérisées de la classe ouvrière.

Un féminisme décolonial ne répond pas à cette question pressante ; mais en cette période de réémergence des luttes féministes, il apporte une contribution fondamentale pour nous alerter contre le danger de la « colonisation » de nos revendications par le capital. La publication du livre de Françoise Vergès en cette période, alors que les féministes qui partagent des luttes anticapitalistes, anti-impérialistes et antiracistes doivent approfondir les discussions sur leurs divergences et leurs accords stratégiques pour préparer la victoire, est l’un des succès de La Fabrique.

[1] Françoise Vergès, Un féminisme décolonial, Paris, La Fabrique, 2019, p. 9.

[2] Ibid., p. 14.

[3] Ibid., p. 27.

[4] Juan Dal Maso, “¿En qué sentido vuelve y tiene que volver el marxismo ?”, Ideas de Izquierda, Buenos Aires, décembre 2018.

[5] Françoise Vergès, op. cit., p. 63.

[6] Badinter aussi est une patronne. Sa fortune, selon le magazine Forbes, atteignait 1,8 millions de dollars en 2012, ce qui la positionne comme l’une des femmes les plus riches de France.

[7] Françoise Vergès, op. cit., p. 73.

[8] Ibid., p. 95.

[9] Ibid., pp. 79-80.

[10] Ibid., p. 83.

[11] Ibid., p. 108.

[12] Ibid., p. 109.

[13] Ibid., p. 116.

[14] L’autrice cite la Banque Mondiale qui, en 2016, informait que la production de déchets s’élevait, au niveau mondial, à plus de 11 millions de tonnes par jour.

[15] Françoise Vergès, op. cit., p. 118.

[16] Ibid., p. 123.

[17] Ibid., p. 125.

[18] Ibid., p. 126.

 
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