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La Izquierda Diario
31 de janvier de 2019 Twitter Faceboock

Toujours plus de répression
L’Assemblée adopte le délit de dissimulation du visage et l’ interdiction administrative de manifester
Julian Vadis

Cette nuit, dans le cadre de la loi « anti-casseurs », l’Assemblée Nationale a adopté une série d’amendements détériorant le doit à manifester. Ainsi, les préfets pourront désormais interdire la tout individu à manifester par simplet arrêté et les députés ont inventés le « délit de dissimulation du visage en manifestation » !

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Celles et ceux qui réclamé à grand cris l’application de dispositif répressif contre les supporters de football aux mouvements sociaux ont été entendu. Ainsi, à l’instar des interdiction administrative de stade ou des interdictions de déplacements, les préfets dispose désormais du droit d’interdire de manifester sur simple arrêté. Concrètement, cela veut dire que n’importe quel préfet, en invoquant un risque de trouble à l’ordre public, pourra unilatéralement interdire toute manifestation à n’importe quel individu.

C’est ce qui a été votée à l’Assemblée Nationale, dans la nuit du 30 au 31 janvier. En substance, il s’agit d’une envolée liberticide contre le droit de manifester totalement inédit. Jusqu’à présent, le pouvoir d’interdiction à un individu de manifester était en effet strictement réservé au domaine judiciaire, qui en a par ailleurs largement usé dans le cadre du mouvement des Gilets Jaunes.. Ce pouvoir a donc été élargi aux représentant de l’Etat sur l’ensemble du territoire.

Et cela ne s’arrête pas là. Si un manifestant brave cette interdiction administrative, le risque est grand : Six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende. Quant aux critères présentés comme « objectifs », il tombe dans un ridicule cynisme. Le préfet pourra invoqué le risque qu’un individu commette un « acte violent » pour être susceptible d’être visé par ces interdictions.

Autre plan des mesures liberticides votés cette nuit, les députés ont adoptés le « délit de dissimulation de visages en manifestation ». Concrètement, tout manifestant portant un casque ou une cagoule, sans motif légitime risquera un an de prison et pas moins de 15 000 euros d’amendes ! Et du casque au casque au masque pour se protéger des gazs, de la cagoule au foulard ou écharpe, il n’y a qu’un pas...

La très mal nommée « loi anti-casseurs » n’est rien d’autres qu’une « loi anti-manifestation » et laisse entrevoir, à peine voté, tout son potentiel en terme d’abus. C’est pourquoi la bataille pour contrer, dans la rue, contre ces dérives liberticides doivent être au centre des prochains actes des Gilets Jaunes.

 
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