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La Izquierda Diario
28 de mars de 2018 Twitter Faceboock

« Ni flics, ni fachos dans nos facs »
Université : Rouen et Caen, bloquées, entrent dans la danse
Yano Lesage

L’agression fasciste des étudiant.e.s de Montpellier pourrait bien être l’étincelle qui allume la flamme de la contestation étudiante de Parcoursup et du plan Vidal. Depuis ce matin, les universités de Rouen et de Caen sont partiellement bloquées. Des Assemblées Générales appellent à se solidariser de l’université de Montpellier, mais aussi de Toulouse mise sous tutelle de la ministre. Aux cris de « ni flics, ni fachos dans nos facs », une manifestation a même arpenté les rues de Rouen.

Link: https://www.revolutionpermanente.fr/Universite-Rouen-et-Caen-bloquees-entrent-dans-la-danse

« Milices, violence, CRS, il faut que cela cesse »

Dès ce mercredi matin, 5h30, des étudiant.e.s mobilisé.e.s, sans étiquettes, de l’UNEF, ou de la Jeunesse Communiste (JC) s’étaient donné rendez-vous pour bloquer le campus de sciences humaines et sociales de l’université de Rouen.

« Ni flics, ni fachos dans nos facs » peut-on lire sur un écriteau faisant référence à l’agression fasciste à Montpellier, et aux interventions policières violentes qui ont eu lieu à Bordeaux, Besançon, Strasbourg, Dijon, notamment, et à celle qui menace l’université de Jean-Jaurès de Toulouse, dit le Mirail, bloquée depuis 3 semaines et mise sous la tutelle du ministère pour étouffer la contestation. A Montpellier, l’extrême-droite, à Toulouse le gouvernement, répriment âprement la mobilisation étudiante qui a pris sur la contestation de l’instauration de la sélection à l’université.

Parmi les revendications qui ressortent de l’Assemblée Générale à laquelle ont participé une centaine de personnes, le retrait du plan étudiant, la fin de la tutelle à Toulouse mais aussi « la demande de mise en examen de l’ancien doyen de la faculté de droit de Montpellier, des professeur.e.s et autres personnes cagoulé.e.s ».

A Caen également des étudiant.e.s ont décidé d’occuper une partie des bâtiments pour protester « contre le plan étudiant et en soutien aux facs qui subissent la répression ». Ici aussi, ce dernier sursaut est à mettre en lien avec l’épisode choquant des miliciens encagoulés de Montpellier.

Crédit Photo : twitter @TendanceClaire

 
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