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Une nouvelle journée d'action à Toulouse

[Vidéos] Toulouse. #NonAlaFusion, 80 personnes rassemblées devant le rectorat sous protection policière

Ce matin, 80 étudiants et personnels se sont rassemblés devant le rectorat de Toulouse, où était voté sous protection policière la feuille de route du projet de fusion, au conseil d'administration (CA) de la COMUE. C'est suite à l'action réussie de blocage du Conseil d'Administration de l'Université du Mirail, empêchant la mise en place du projet qui aurait du se faire dès cette semaine, qu'il a été décidé de tenir ce CA au rectorat sous haute surveillance des forces de l'ordre. Une manœuvre antidémocratique de plus qui aura permis au vote d'avoir lieu. Mais les étudiantes et personnels présents tôt ce matin pour l'action auront démontré que la mobilisation se poursuit et s'amplifie à l'échelle de la ville, pour un combat qui n'en est qu'à ses débuts.

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Les syndicats CGT, Sud Education, FSU, Union des Etudiant-e-s de Toulouse et Solidaires Etudiant-e-s étaient présents ce matin, devant le rectorat de Toulouse, à l’occasion du conseil d’administration (CA) de la COMUE qui devait se prononcer sur la feuille de route du projet de fusion des universités toulousaines. Parmi les 80 personnes qui ont répondu à l’appel, une majorité d’étudiants et personnels de l’Université du Mirail, réunis à 500 en Assemblée Générale la veille, mais aussi de Paul Sabatier, de l’ENAC et d’autres sites de la ville qui sont venu s’opposer au projet, discuté de manière toujours plus opaque. Un déni de démocratie cette fois assuré par un dispositif policier renforcé.

Plusieurs intervenants se sont ensuite succédés. Pour les personnels, Michel (CGT) a fait savoir aux personnes présentes que la FSU, la CGT, la FAGE, l’UNEF et Sud avait fait une déclaration commune, contestant le maintien de ce CA de la COMUE alors même que celui du Mirail ne s’était pas tenu. Il a également appuyé le fait que s’on organisation délocalisée et sous protection policière rendait impossible pour ces organisations de siéger. Hervé, de la FSU, a abondé en ce sens, dénonçant le fait que le président du Mirail s’asseye sur la démocratie, puisque siégeant au CA de la COMUE sans aucun mandat. Une politique anti-démocratique à dénoncer plus largement, notamment lors de l’Assemblée Générale du Mirail mardi prochain.

Robin, étudiant syndiqué à l’Union des Etudiant-e-s de Toulouse, a ensuite pris la parole, saluant la réussite de la mobilisation un vendredi matin, au rectorat, alors que la mobilisation n’est qu’à ses prémisses. Rappelant que le seul mandat du président du Mirail était celui du blocage du CA de mardi dernier par les étudiants, personnels et enseignants, Robin a insisté sur le fait que la mobilisation devait se penser sur le long terme (en effet, le planning du projet s’étale jusqu’en décembre prochain) et que la bataille ne s’arrêtera pas même si la COMUE de ce matin se prononçait favorablement sur la feuille de route. Enfin, il a rappelé le planning de la mobilisation, avec AG ce mardi et la perspective d’une manifestation ou un rassemblement jeudi prochain en centre ville.

Sylem, étudiante de l’Université du Mirail, a pris la parole pour rappeler la tenue d’un rassemblement aujourd’hui à 14h30 à l’occasion de l’inauguration de la rue de l’université, entre le métro et l’arche du Mirail. En effet, le préfet (Mailhos) et le maire (Moundenc) de Toulouse seront présents, eux qui ont mis la pression pour que le projet de fusion aboutisse, afin de reconquérir l’IDEX, et ce depuis mai dernier. C’est ainsi que rendez vous est pris à 14h30 pour les accueillir avec nos mots d’ordre, pour exiger l’abandon sans négociation du projet de fusion des universités toulousaines.

Enfin, Léo de Solidaires Etudiant-e-s est intervenu en fustigeant tout d’abord les conditions de la tenue de ce CA, sous surveillance policière, finalement à l’image de la façon dont ils souhaitent nous imposer leur projet. Il a également souligné le caractère des plus antidémocratique du futur conseil d’administration tel qu’il est proposé dans la feuille de route du projet, où les représentants d’entreprises seraient deux fois plus nombreux que les étudiants. Insistant sur l’importance d’une coordination entre les différents établissements de la ville pour mener la lutte, Léo a conclu en appelant à participer au comité de mobilisation prévu lundi prochain à 12h30, salle MS 014 (Maison des Solidarités) du Mirail, réunissant étudiants et personnels. Un élément déterminant pour la mobilisation est que tous les étudiants et personnels mobilisés puissent prendre en charge concrètement les tâches d’organisation de la mobilisation, de son élargissement, etc.


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