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Répression en roue libre

Vidéo. Lille La police matraque des étudiants solidaires des cheminots

Nous relayons ci-dessous la vidéo et le compte-rendu publiés par la page Facebook "Lille insurgée" sur la manifestation qui a rassemblé 600 personnes ce mercredi à Lille pour protester contre les attaques de groupes d'extrême-droite et les interventions policières dans les universités.

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"Aujourd’hui, une manifestation a réuni plus de 600 personnes à Lille venues pour dénoncer les attaques fascistes et les interventions policières dans les facs. Notamment celles de Montpellier, Bordeaux, Dijon, Strasbourg, Grenoble et Lille.
Le cortège, compact, déterminé, a décidé de se rendre à la gare en soutien aux cheminot.e.s. Cela n’a pas été du goût de la police, qui n’a pas hésité d’user de ce prétexte pour se faire plaisir. Les manifestant.e.s rentrent, les policiers arrivent, demandent aux manifestant.e.s de reculer, ce qu’il font. La police matraquent les têtes. Le cortège sort de la gare. La suite se résume assez facilement. Gazages, matraquages, charges sans sommations, intimidations. Un poignet cassé, une camarade passée à tabac par 5 policiers dans un coin. 2 interpellations.

Bref la police était en roue libre.
Face à ça, deux possibilités s’offrent à nous. Laisser tomber, ou recommencer.

Nous sommes de celles et ceux qui recommencerons.
Face à la répression policière et aux attaques fascistes, rendez-vous demain 14h00 - Place de la république".

Le témoignage d’un manifestant :

"Si nous sommes rentrés dans la gare, c’est parce que nous étions coincés par la police en tous sens (pour ne pas dire nassés), police qui n’a fait que ça tout au long de la manif, essayant de nous pousser à des débordements qui n’ont jamais eu lieu tout en filmant, histoire de bien faire leur propagande .
Voyant une petite porte annexe menant à la gare (et sachant que nous soutenons tous les cheminots) nous nous sommes permis d’entrer pacifiquement dans la gare en appellant par des slogans à la convergence des luttes.
Ils nous ont alors nassés, frappés et gazés SANS AUCUNE SOMMATION tout en nous demandant de "reculer tranquillement", contre des grilles malgré le risque que cela engendre.
Il est aussi intéressant de préciser qu’ils ont tabassé des gens pendant et après la manif, qu’ils nous ont chargés à répétition alors que nous essayions de nous dissoudre, et, le plus important, qu’un policier de la BAC s’est permis de se balader en civil avec un flashball et un patch génération identitaire sur le bras (et ce, une journée après que les identitaires soient allés se cacher derrière la police après nous avoir jeté des briques...)."


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