Au mois de juin 2018, en effet, on avait appris que le PDG de Carrefour, Georges Plassat, qui a été à la tête de l’entreprise de 2012 à 2017, avait reçu près d’un million d’euros de prime – exactement 896,593 euros – pour sa « bonne gestion » de l’entreprise. Quand quelques temps auparavant, l’entreprise avait annoncé 4400 licenciements et suppressions de postes, et que les conditions de travail et de salaire chez Carrefour sont connues pour être misérables. Une synthèse particulièrement frappante qui nous montre bien que, contrairement aux arguments qu’utilisent le patronat comme le gouvernement pour justifier les plans de licenciements, restrictions budgétaires, et stagnation des salaires au prétexte de difficultés financières, de l’argent il y en a… mais pas pour les salariés.
🎶 De l'argent pour les salaires,
Pas pour les actionnaires ! 🎶➡️ Les #GiletsJaunes de #Montreuil déambulent dans #Carrefour qui, rappelons-le, touche 400 millions d'euros d'aides publiques par an quand il supprime 2400 postes.#ActeXIV #Acte14 pic.twitter.com/EDiAcSrugw
— Alexis Corbière (@alexiscorbiere) 16 février 2019