"tout le monde déteste la police" alors que les FDO repoussent les manifestants. pic.twitter.com/CCDFrNNuO2
— A.D (@AD14_26) February 29, 2020
Charge de la police pour dégager les manifestants qui ont essayé d'occuper la rue devant l'Assemblée nationale #ReformeRetraite #GreveGenerale pic.twitter.com/kqI5RS4NU6
— Tommaso Marro (@TommasoMarro) February 29, 2020
Une vingtaine de car de police présents pour encadrer la mobilisation. #reformesdesretraites #AssembleeNationale #Reaction493 pic.twitter.com/mLdwZO0Nck
— Chloé Lavoisard (@ChloeLavoisard) February 29, 2020
Riposter immédiatement dans la rue !
En réponse, un premier rassemblement d’urgence a été appelé à 19h30 place Concorde par l’UD CGT Paris, FO et Solidaires. « 49.3, on n’en veut pas », « 49.3, on n’en veut pas » est scandé par plusieurs centaines de manifestants déjà présents sur place. Des drapeaux de Solidaires, du Snuipp fsu, de FO, du PCF et du NPA sont présents avec notamment la présence d’Olivier Besancenot pour le NPA ou encore de Eric Coquerel pour la LFI.
Un très fort déploiement policier est « en marche » pour cadenasser les manifestants.
Déploiement de force de l'ordre à la place de la Concorde où un appel à manifester contre le 49.3 a eu lieu... quelques manifestants éparpillés #Paris pic.twitter.com/9CxBDYveAE
— Lucas Léger (@lucas_rtfrance) February 29, 2020
Un rassemblement est en cours. Les gendarmes encadrent le pont de la concorde. #ReformeRetraites pic.twitter.com/O5ba26Dv7M
— Etienne G. (@EtienneRedCat) February 29, 2020
Un rassemblement spontané à Bordeaux.
Rassemblement spontané en cours dvt la mairie à #Bordeaux après l’annonce du recours au 49-3 par gvnt pour faire passer de force la #ReformeRetraites https://t.co/fd0uyZzDQA
— ELBA (@EloiseBajou) February 29, 2020
Riposter immédiatement dans la rue ! Les directions syndicales doivent proposer un plan de bataille !
Le mouvement contre la réforme des retraites a démontré une détermination et une longévité très importante, marquée notamment par la grève reconductible historique des grévistes de la RATP et de la SNCF. Après avoir été affaibli par ce mouvement historique, puis perdu la bataille de l’opinion majoritairement opposée à la réforme, le gouvernement, pourtant majoritaire à l’Assemblée Nationale, a choisi, à dessein un nouveau ce coup de force, cette fois-ci, sur son propre terrain, celui des institutions parlementaires.
Face à « ce coup » dans l’Assemblée en usant d’une des armes des plus anti-démocratiques de la Vème République, il est indispensable de répondre à la hauteur de l’offensive bonapartiste. La riposte du monde du travail et de la jeunesse, qui pour partie reste toujours mobilisés, ou prêt à l’être, doit être immédiate, par les méthodes de la lutte de classes, par la rue et par la grève.
En ce sens, il s’agit d’exiger des directions syndicales, et plus globalement, de l’ensemble des organisations du mouvement ouvrier, de dénoncer cette nouvelle offensive contre les droits démocratiques qui vise à imposer une réforme largement rejetée par la majorité de la population. Plus encore, il s’agit de préparer un plan de bataille à la hauteur de ce coup de force du gouvernement en construisant un mouvement permettant de construire le « tous ensemble » par la grève reconductible.
Pour cela, nous ne pouvons pas attendre une journée de grève de 24h le 31 mars pour une grève nationale de masse. Nous pouvons nous appuyer sur les mobilisations du 5 mars dans l’enseignement supérieur, du 8 mars, du 14 mars pour construire une riposte à la hauteur. Pour penser la riposte, les confédérations syndicales se devraient de déclencher une réunion d’urgence dès ce soir pour penser un plan de bataille à hauteur de l’offensive gouvernementale.