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Grève chez Tati

Tati. Des offres de reprises, mais le compte n’y est pas !

Plusieurs offres de reprises de la firme Tati ont eu cours au tribunal de commerce de Bobigny ce mardi 23 mai. Ces offres seront présentées aux représentant.es du personnel dans la semaine. La décision tombera dans la semaine du 5 juin.

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Rappel de l’affaire : Le 4 mai a marqué le début des hostilités devant l’enseigne Tati de Barbès (18e arrondissement, Paris). Des salarié-e-s se sont réunis devant le bâtiment pour manifester contre la suppression des postes provoquée par la mise en redressement judiciaire de l’enseigne, et demandent l’ouverture immédiate des négociations avec le groupe Eram, ainsi qu’un plan social à la hauteur des capacités financières des actionnaires, Xavier et Luc Biotteau.

Des vies aux enchères.

C’est au tribunal de commerce de Bobigny que s’est déroulée, le Mardi 23 Mai, la discussion sur le redressement judiciaire de l’entreprise créée par Jules Ouaki, Tati. Trois offres de reprises ont été faites au groupe Eram. Un mois après le début de la procédure, les principaux concernés sont toujours dans le flou alors que 1700 emplois sont menacés. Une des offres qui a retenu l’attention du jury du tribunal de commerce est celle du géant Gifi, dirigé Philippe Ginestet. Il promet de relancer l’enseigne et d’y investir 80 millions d’euros. Selon le délégué CFDT, Tahar Benslimani, le PDG de Gifi a convaincu les employé-e-s en assurant le maintien de 1300 emplois directs. Qu’en est-il des 400 restants ?

La situation est grave. Pendant qu’au sommet, des actionnaires s’arrachent à coup de qui mieux mieux. Les Salarié-e-s sont inquiet-e-s, la plupart travaille chez Tati depuis plus de 10 ans et trouveront difficilement un emploi si elles/ils sont licencié-e-s.


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