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Féminisme lutte de classes

#SoutienRozenn à Chronodrive : violences sexistes, capitalisme et lutte de classes

Rozenn, étudiante de 19 ans et salariée à Chronodrive, lutte actuellement contre son licenciement. Sa direction invoque un tweet, mais souhaite surtout se débarrasser d'une syndicaliste CGT, militante révolutionnaire au NPA-Révolution Permanente et féministe du collectif Du Pain et Des Roses, qui s'est organisée avec ses collègues contre les violences sexistes et sexuelles dans l'entreprise. Nous revenons ici sur sa lutte qui porte en elle les germes d’un féminisme lutte des classes dont nous nous revendiquons.

Cécile Manchette

3 avril 2021

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Le licenciement par Chronodrive de Rozenn Kevel a été popularisé ces dernières semaines par une pétition qui compte aujourd’hui plus de 20 000 signataires, et le soutien affiché de personnalités comme Corine Masiero, Audrey Vernon, Caroline De Haas, Mona Chollet, Anasse Kazib, ou encore François Ruffin, d’organisations politiques (NPA, France Insoumise 31, NPA Jeunes), syndicales (CGT Auchan, CFDT AAA…) et féministes (Toutes en grève, Nous Toutes, Osez Le Féminisme).

Son cas trouve un large écho parce qu’il est représentatif de la situation de plusieurs secteurs de notre classe qui subissent la crise sanitaire et économique de plein fouet : il dit quelque chose de la situation des travailleurs de la deuxième ligne, qui ont fait tourner la société même pendant les confinements, au péril de leur santé et sans aucune reconnaissance. Il met aussi en lumière la condition de ces étudiants obligés de se salarier dans des emplois précaires pour pouvoir étudier. Il fait écho ensuite à la « nouvelle vague féministe » qui a décidé de ne plus accepter les violences sexuelles et sexistes. Enfin, l’histoire de Rozenn est aussi celle de la répression syndicale et de tous ceux qui commencent à relever la tête.

Rozenn a rejoint, dès son arrivée dans la boîte, la section syndicale CGT Chronodrive nouvellement créée après la colère qui avait émergé face au mépris de la deuxième ligne pendant le premier confinement. Il s’agit pour la direction de tenter d’affaiblir la toute nouvelle section CGT ainsi que d’intimider une jeunesse combative qui relève la tête. Ces travailleurs sont en majorité des jeunes travailleurs, souvent étudiants, obligés de travailler dans des jobs précaires à côté de leurs études. Des jeunes travailleurs qui pour un certain nombre d’entre eux ont le visage de jeunes femmes qui, par rapport à leurs collègues hommes, sont doublement exploitées et opprimées. En effet, les violences sexistes et sexuelles sont d’autant plus fortes dans les emplois précaires, puisque les femmes qui occupent ces postes hésitent à signaler les cas de sexisme par crainte de leur direction qui peut aller jusqu’à les pousser à la démission, voire les licencier. Une question centrale de notre classe donc, quand on sait que la majorité des salariées précaires sont des femmes. Rozenn fait partie de celles qui ont décidé de lever l’omerta et de s’organiser contre ces violences.

Le 6 mars, deux jours avant la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, la direction a décidé de mettre à pied Rozenn à titre conservatoire en l’attente d’un entretien préalable. Au cours de cet entretien qui a eu lieu le 15 mars, la direction a précisé les faits reprochés. Elle a pris soin de ne pas évoquer son activité syndicale et a mis en cause un tweet de Rozenn dénonçant le gaspillage qui porterait atteinte à l’image de l’entreprise. A partir de ce moment-là, une grande campagne défensive a été lancée pour empêcher le licenciement de Rozenn à l’initiative de sa section syndicale (qui a fait un énorme travail de terrain auprès des collègues) et de son organisation politique le NPA-Révolution Permanente.

Une campagne large qui a porté ses fruits en visibilisant cette répression mais aussi le sexisme à Chronodrive qui restait invisible. L’ énorme soutien « en externe » de la boîte a donné confiance « en interne » aux salariés. Combiné à l’effort militant de la CGT Chronodrive, qui a tourné pour rencontrer chaque collègue, pour donner confiance dans la possibilité de faire grève, pour montrer la peur de la direction qui tentait toutes les manœuvres, cette campagne a permis l’émergence d’un secteur jusqu’alors invisible avec la première grève de l’histoire de la filiale. Ce qui montre que même là où il semble impossible de lutter, notre classe peut combattre, pour peu que des militants ne se contentent pas de constater le rapport de forces, mais proposent des perspectives et un plan de bataille.

Si Rozenn a été licenciée, cela est principalement lié au travail féministe qu’elle a mené ces derniers mois contre les violences sexistes et sexuelles au sein de l’entreprise, qui ont été couvertes par la direction. Rozenn a été au cœur de l’organisation de ces femmes, en indépendance de la direction. Entre autres, la campagne a donné comme résultat un phénomène de libération de la parole au sein de l’entreprise. Nous considérons que c’est le motif principal qui pousse aujourd’hui la direction à trouver une excuse pour la licencier.

Dans cet article, nous revenons plus précisément sur le travail qu’a mené Rozenn ces derniers mois au sein de l’entreprise contre les violences sexistes et sexuelles, ainsi que sur l’importance stratégique de cette lutte féministe ouvrière menée dans la perspective de notre combat, qui est celui du renversement du système d’exploitation capitaliste et d’en finir avec l’oppression de genre.

Face aux violences sexistes et sexuelles dans l’entreprise : leur « féminisme » néolibéral contre notre féminisme lutte de classes

« On ne peut pas faire quelque chose pour chaque main aux fesses » a répondu le directeur du magasin Chronodrive dans lequel travaille Rozenn lorsque les salariées ont dénoncé auprès de la direction les cas d’harcèlement et agressions sexistes et sexuelles au sein de l’entreprise qui durent depuis plusieurs années. Le silence a donc été la seule réponse de la part de direction face à un climat sexiste permanent et à des cas de violences dont ils étaient pourtant informés. « Nous étions au courant mais nous pensions que ce n’était que des boutades, rien de grave » aurait ainsi déclaré la direction une fois accusée d’avoir couvert les faits d’agressions sexistes. Une déclaration qui en dit long sur leur rôle actif dans la banalisation du sexisme ordinaire qui permet au quotidien de maintenir l’omerta sur les actes sexistes les plus graves.

Une situation qui est loin d’être cantonnée à Chronodrive. Dans une autre enseigne de la grande distribution, Biocoop, des salariées en grève pour de meilleures conditions de travail ont aussi dénoncé le sexisme en entreprise qui va de la discrimination à l’embauche jusqu’à garder sous silence des actes de sexisme perpétrés au sein de l’entreprise. Même situation à Mcdo, où un collectif, le collectif Mcdroits, s’est monté pour recueillir les témoignages de salarié.es victimes de discriminations sexistes et racistes au sein de l’enseigne.

Face aux violences sexistes et sexuelles, Rozenn et les femmes organisées dans la commission féministe de la section CGT Chronodrive ont lancé un appel pour recueillir les témoignages des salariées de Chronodrive. Rozenn a également accompagné une salariée victime d’agression sexuelle par un autre employé. A cette époque, la direction ne proposait comme solution à la salariée que la démission, sans indemnités, en guise de porte de sortie. Rozenn a alors cherché à discuter avec ses camarades syndiqués à la CGT Chronodrive mais aussi avec l’ensemble de ses collègues, femmes et hommes, pour les convaincre de rompre le silence. Cela a dû d’abord passer par une prise de conscience collective de la banalisation du sexisme dans l’entreprise et de la nécessité de s’organiser collectivement pour y faire face.

A partir de là, de multiples questions ont émergé : comment faire comprendre aux collègues que leurs comportements sexistes ont des conséquences réelles sur leurs collègues et contribuent à diviser le collectif salarié ? Comment assurer la protection des salariées victimes d’agressions sexistes, sexuelles, ou d’harcèlements ? Si la direction jusque-là n’avait rien fait, y avait-il des choses à exiger et attendre de la direction ? C’est à partir de la conscience que la direction n’agirait que sous la pression de l’organisation des salariés que Rozenn et ses collègues ont commencé à formuler des revendications pour à la fois assurer la protection des salariées victimes et en même temps commencer à prendre en charge par eux-mêmes la formation des salariés aux questions de genre.

Les salariées ont alors établi la nécessité d’exiger de manière urgente et provisoire de mettre en place des plannings qui ne se croisent pas entre le salarié présumé coupable et la salariée victime dès le dépôt d’une plainte à son encontre. Lors de cette modification de planning provisoire la commission de femmes doit pouvoir ouvrir une enquête indépendante de la direction. Pour pouvoir mener à bien ces enquêtes la commission doit avoir les moyens de le faire. Pour cela la direction doit financer des heures de délégation à des salariées élues pour que les salariées en charge de l’enquête puissent pouvoir établir les faits, écouter les victimes, convoquer le personnel, mener un travail de terrain et penser les résolutions de l’affaire. Il s’agit aussi d’exiger la mise en place de formations payées par l’entreprise et décidées par les salariés. Des revendications immédiates au sein de l’entreprise qui ne peuvent s’obtenir que par la construction d’un rapport de force avec la direction, et en indépendance d’elle. En effet, la réponse « féministe » des entreprises aux violences et aux inégalités se cantonne à promouvoir sur le papier l’égalité hommes-femmes, à inciter les femmes à conquérir des postes à responsabilité, ou encore à prendre en charge les affaires de violences sexistes sans impliquer les victimes et les salariés de l’entreprise. De cette manière, le sexisme est encore une fois réduit à une affaire entre deux individus, et dénaturé de son caractère systémique.

Le fait que ces travailleurs.es prennent en charge la lutte contre les violences sexistes au sein de l’entreprise, créent des embryons de commissions de femmes et tentent de trouver des solutions immédiates à ces violences est une politique inédite dans le paysage politique. Une politique qui va à l’encontre de celles des directions syndicales qui sont adaptées au dialogue social et ont liquidé l’héritage des méthodes de luttes et d’organisation des femmes ouvrières qui ont pourtant existé au sein du mouvement ouvrier portées par des ouvrières militantes révolutionnaires. Les directions syndicales se contentent alors souvent de participer à cantonner les luttes à des revendications purement économiques et sectorielles, et renforcent ainsi la division entre mouvement ouvrier d’un côté et mouvement féministe de l’autre.

A l’inverse, Rozenn, dans ses multiples interventions a rappelé à l’adresse de ses collègues et de tous les travailleurs.e.s que les violences sexistes et sexuelles ne sont pas l’affaire de quelques « monstres », mais bel et bien une affaire de société structurellement patriarcale et capitaliste. Rozenn explique : « Les violences sexistes c’est au travail, quand la direction nous paye moins parce qu’on est des femmes, nous réduit au silence quand on dénonce des violences, vire une collègue enceinte… Et les violences se poursuivent en dehors : à la fac quand tu te fais harceler par ton prof, à la maison quand tu te retrouves à ne pas pouvoir payer ton loyer et sortir d’une situation de violence avec ton copain ».

De la lutte dans l’entreprise à une lutte d’ensemble pour « le pain » mais aussi pour « les roses »

Cette lutte menée au sein de Chronodrive a permis de lever l’omerta sur les violences au sein de l’entreprise et de commencer à envisager des solutions concrètes pour protéger les victimes de violences par la construction d’un rapport de force. Pour autant, s’arrêter à ces revendications immédiates serait entretenir l’illusion qu’il est possible d’en finir avec le sexisme par des conquêtes partielles au sein de l’entreprise et sans remettre en cause le système dans son ensemble. Face à cette politique, la réponse de la direction n’a d’ailleurs pas été de plier mais de chercher à réprimer Rozenn pour ses activités syndicales et sa lutte contre le sexisme dans l’entreprise. Rozenn et ses collègues ont répondu en construisant une campagne politique et une grève afin d’exiger la réintégration de Rozenn à Chronodrive.

La construction de ce rapport de force permet de tirer déjà quelques leçons du point de vue de notre féminisme. La première est que face à l’attitude de la direction qui cherche à réprimer une jeune syndicaliste qui lutte contre les violences sexistes dans l’entreprise, la réponse doit être celle de l’ensemble des salariés, hommes et femmes. Cette expérience démontre que face aux discriminations, sexistes ou racistes, les intérêts des travailleurs convergent face à la direction qui les exploite quotidiennement. La direction qui réprime Rozenn, réduit au silence les violences de genre est là même qui discrimine à l’embauche, paye au lance-pierre les salariés, ou encore ne met pas en place un protocole sanitaire à la hauteur. Les collègues hommes ont donc tout intérêt à se solidariser des collègues femmes pour mener la lutte ensemble contre celles et ceux qui discriminent et exploitent. Les exploiteurs ont aussi certes le visage d’une majorité d’hommes, mais aussi de femmes.

En ce sens, la seconde leçon est que si nous luttons pour l’émancipation de toutes les femmes, il convient de défendre l’indépendance de classe sur les questions d’oppression. C’est pourquoi Rozenn l’exprime en ces termes : « Nous on défend le fait de s’organiser en indépendance des patrons, on est séparatiste dans le sens où il y a des intérêts qui s’opposent entre moi jeune étudiante et travailleuse précaire de 19 ans, Emilie Solerie de la direction de chronodrive, ou encore Marlène Schiappa qui dirige un gouvernement qui rince les patrons, est à la tête d’une offensive islamophobe, à la tête de la répression dans les quartiers, des violences policières à qui elle donne des moyens pour mieux nous réprimer dans les quartiers et sur nos piquets de grève ». Il y a d’une part un vécu différent de l’oppression en fonction de l’appartenance de classe, c’est-à-dire une différence entre Rozenn et Marlène Schiappa, et plus encore une divergence d’intérêts par rapport au fait que la première a tout intérêt à en finir avec la société capitaliste, et que la seconde a tout intérêt à la maintenir.

C’est pourquoi la lutte contre l’inégalité entre les sexes ne peut se faire sans se poser la question de savoir dans quelle société nous voulons vivre pour atteindre la pleine égalité. Nous ne voulons pas qu’il y ait quatre femmes parmi les huit personnes les plus riches de la planète – qui sont des hommes - et que les femmes restent 50%, parmi les plus pauvres. Rozenn, militante au sein du NPA Révolution Permanente et du collectif féministe Du Pain et des Roses, porte en ce sens un programme qui pose la question du renversement du système capitaliste par la classe ouvrière, composée pour moitié de femmes, afin de construire les bases d’une société sans exploitation et sans oppressions.

Rozenn avance la première mesure ainsi : « Notre travail a permis de générer 31 milliards d’euros au groupe Auchan pendant la crise sanitaire ! Mais cet argent nous on en n’a pas vu la couleur et l’argent est allé direct dans les poches du patronat pendant que nous on a le droit de mourir du Covid, de se faire licencier, d’être silenciée sur les violences sexistes qu’on subit. Nous avec Du Pain et des Roses on revendique un impôt progressif sur les grandes fortunes, comme la famille Mulliez, pour mettre en place un revenu à la hauteur du smic pour toutes et tous ce qui est une condition essentielle pour que les femmes puissent échapper aux violences sexistes et sociales. »

Elle poursuit : « Les profits du patronat devraient servir avant tout à financer un plan d’urgence pour les femmes victimes de violences. Ce plan d’urgence permettrait de financer l’ouverture de lieux d’hébergement pour les femmes victimes de violence, de financer des parcours d’aide et de soin. »

Elle conclut : « On veut travailler dans de bonnes conditions et ça veut dire un salaire, un emploi stable mais aussi une vie sans agressions sexistes, sans être considérée comme des bouts de viande. C’est pour ça que dans mon collectif on parle du fait de vouloir le pain mais aussi les roses ! »

Un parti des travailleurs et travailleuses pour tout renverser

Ce programme doit être porté depuis les lieux de travail par l’organisation à la base des travailleuses et travailleurs en indépendance des directions, et par la construction d’un rapport de force par la méthode de lutte principale du mouvement ouvrier : la grève. Notre programme, notamment féministe, nous le défendons depuis les lieux de travail mais également partout où cela se pose, comme dans les universités, tout en affirmant le rôle central qu’ont les femmes travailleuses à jouer dans les luttes à venir de par leur capacité à paralyser la production, reprendre la main sur leur outil de travail et leurs vies. Cette lutte qui pose donc la question profonde de la société dans laquelle nous voulons vivre ne peut pas se mener de manière isolée.

C’est pourquoi, Rozenn, Du Pain et des Roses, et le NPA-Révolution Permanente cherchent à construire pour sa réintégration un arc de force large composé des forces syndicales, politiques de gauche et d’extrême gauche, féministes ou écologistes. Parce qu’en réalité aujourd’hui dire non aux licenciements, à la répression patronale, est une lutte de notre camp social dans son ensemble contre la politique actuelle du gouvernement et du grand patronat. Leur politique est de sauver les entreprises et l’économie au détriment de nos vies, et de précariser brutalement la jeunesse.

Leur politique est aussi de silencier les violences sexistes et sexuelles en plaçant Gérald Darmanin et Dupont-Moretti au gouvernement.

Leur politique est de permettre à ce que Canal + puisse censurer des passages d’un documentaire dénonçant les agressions sexuelles du chroniqueur sportif Pierre Ménès.

Leur politique est de s’attaquer aux réunions non-mixtes alors que justement au sein de Chronodrive les femmes cherchent à s’organiser pour libérer leur parole et défendre leurs droits. Le vrai problème du gouvernement n’est pas les réunions non-mixtes mais l’organisation des opprimés contre la classe dominante qui partage les mêmes intérêts.

La bataille de Rozenn dépasse en réalité la question de sa réintégration dans l’entreprise. Une victoire sur ce point serait un premier pas pour montrer aujourd’hui que les femmes travailleuses et la jeunesse ne sont pas disposées à courber l’échine face à la répression, et aux plans du gouvernement et du patronat bien décidés à faire payer la crise aux travailleurs.

Dans une société dans laquelle il n’y a pas de lendemain qui chante pour la majorité des femmes, si ce n’est la précarité ou déposer une main courante sans lendemain au commissariat, la question devient urgente de construire une organisation politique, indépendante de l’Etat, des patrons et de ses institutions, qui a pour centre de gravité la lutte de classes. Une organisation qui ne se contente pas de reconnaître que les femmes sont, encore aujourd’hui victimes d’oppressions, mais qui voit la perspective qu’elles occupent une place centrale dans les luttes à venir. Une organisation composée de femmes comme Rozenn, et de travailleurs de cette « nouvelle génération ouvrière », qui posent la question de l’émancipation des femmes, et de l’humanité dans son ensemble, par le fait d’arracher les moyens de productions aux capitalistes et de construire sur ces bases une société nouvelle.


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