Ce mercredi soir, à la suite d’une Assemblée Générale à l’université Rennes 2, les étudiants présents ont décidé de se rendre à la Maison du peuple (salle de la Cité), une salle en plein centre-ville où se tenait le meeting de la NUPES. Après que la NUPES ait décidé d’annuler le meeting, les étudiants ont organisé une Assemblée Générale et décidé d’occuper la salle, pour prolonger le mouvement contre la réforme des retraites.
Dans la soirée, la maire PS, Nathalie Appéré, a demandé l’évacuation de l’occupation à la préfecture. À 10h, ce matin, une vingtaine de CRS sont donc arrivés pour intervenir et déloger les occupants, défaisant les barricades qui entouraient la Maison du peuple
100 flics pour évacuer des étudiants•es de la maison du peuple à #Rennes. Rien que ça.
Ils essaient d'empêcher la colère en attisant le feu, mais la détermination est intacte. #ReformeDesRetraites #Rennes2 #64cestNon🎥Philippe Crehange pic.twitter.com/YZmmSBshEU
— Cerveaux non disponibles (@CerveauxNon) February 9, 2023
Plusieurs dizaines de camions de CRS les ont rejoints dans la matinée.
[DIRECT] À #Rennes, l’occupation de la salle de la Cité contre la réforme des retraites votée hier est en cours d’expulsion par la police. Des dizaines de camions de CRS ont été appelé par la mairie pour déloger les jeunes mobilisés ⤵️ pic.twitter.com/IBddbmohEY
— Révolution Permanente (@RevPermanente) February 9, 2023
Dans le même temps, un rassemblement a commencé à s’organiser Place Sainte-Anne pour dénoncer la répression des étudiants. La police est actuellement sur place pour empêcher les manifestants d’accéder à la salle de la Cité.
[DIRECT] À #Rennes, l’occupation de la salle de la Cité contre la réforme des retraites votée hier est en cours d’expulsion par la police. Des dizaines de camions de CRS ont été appelé par la mairie pour déloger les jeunes mobilisés ⤵️ pic.twitter.com/IBddbmohEY
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Une fois de plus, les mairies et le gouvernement répondent par la répression face à la mobilisation de la jeunesse. Hier, c’est l’université de Lilles qui s’est fait débloquer par la police, pendant que des policiers gazaient, menottaient et interpellaient les lycéens de Racine qui bloquaient leur établissement. Des signes que le gouvernement redoute une mobilisation de la jeunesse, qui pourrait radicaliser le mouvement contre la réforme des retraites.