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"Notre force c’est la grève et l’auto-organisation"

Le récit de 3 mois de bataille du rail, par Anasse et Laura, grévistes à Paris Nord

Laura et Anasse sont collègues de travail à la circulation sur le site du Bourget, représentants SUD-Rail sur Paris Nord, amis dans la vie, mais surtout deux militants politiques au sein du courant communiste révolutionnaire (qui anime Révolution Permanente), au sein du NPA.

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Crédit photo. Gauche : LouizArt / Droite : ©️NnoMan - Collectif OEIL

On les voit souvent ensemble, dans les manifestations, dans les Assemblées Générales, dans les actions... Il y a encore quelques mois ils étaient tous les deux engagés avec force aux cotés des 84 travailleurs du nettoyage des gares de la banlieue nord parisienne, les désormais célèbres grévistes de ONET. Les voilà de nouveau, 4 mois après la fin de la grève de ONET, dans une grève d’une autre dimension, celle que tout le monde appelle « la Bataille du Rail », contre la réforme ferroviaire du gouvernement Macron et en défense du service public. 

Les deux militants délivrent leur vision de cette grève qui a démarré le 22 mars 2018, et des suites de ce mouvement, à Révolution Permanente.

Les différences entre la grève de ONET et la grève contre la réforme ferroviaire

Il est clair qu’après avoir eu le privilège de vivre la grève aux cotés des travailleurs de ONET, démarrer un mouvement cette fois-ci national avec près de 150.000 cheminots peut parfois donner l’impression de deux mondes différents. Si, bien sûr, la taille de la mobilisation et sa portée politique n’ont rien à voir avec la grève de ONET, nous avons quand même en mémoire cette bataille aux cotés des 84 grévistes avec qui nous avons pu nous enrichir, autant sur le plan humain, que sur le plan militant. Même une grève locale peut nous apporter des enseignements lors d’une période de lutte des classes et de batailles plus importantes. Nous avions, déjà à l’époque de notre rencontre avec les grévistes de ONET, apporté l’expérience d’autres grèves que nous avions connues par le passé et qui ont été riches en enseignements. Nous avions aussi l’expérience d’une grève locale victorieuse à la SNCF dans notre secteur au Bourget, faisant plier notre direction avec une grève combative et ingénieuse, dont les méthodes continuent d’être empruntées dans d’autres grèves locales ailleurs à la SNCF.

Photo : grève des salariés d’ONET, LouizArt

Il est important, de mouvement en mouvement, de tirer les enseignements et de comprendre rapidement les différentes stratégies, ce qu’elles apportent, leurs forces et leurs faiblesses, pour ne pas devoir repartir de zéro à chaque nouvelle grève. Pour nous, ONET est un modèle de combativité et d’auto-organisation des salariés, où l’unité syndicale était assurée non pas par en haut, par une unité entre les appareils syndicaux, mais bien par en bas, à travers l’unité des grévistes qui, chaque jour réunis en Assemblée Générale, décidaient des suites à donner à leur grève. Un modèle victorieux qui aurait du être utilisé dans cette bataille du rail. Des piquets, des assemblées générales et des occupations de gares quotidiennes pendant 45 jours, une détermination sans faille et des organisations syndicales tenues d’être aux ordres de l’assemblée générale de grévistes. Une grève qui prend une ampleur politique, qui au-delà des attentes, se transforme en un symbole de la lutte contre la précarité, faisant de ONET le carrefour des luttes pour une amélioration des conditions de travail, mais aussi pour la lutte féministe, anti-raciste, contre les violences policières… Et le tout, sous la bannière des 84 grévistes ultra-déterminés. 

Photo : Oumou et Fatima, grévistes d’ONET, au repas de soutien aux cheminots le 18 avril devant la gare de Saint-Denis. O Phil des Contrastes

Une grève qui a démarré le 15 février avec l’annonce du rapport Spinetta… 

Beaucoup donnent comme début de la grève cheminote le 3 avril, la cantonnant à la stratégie du calendrier, oubliant la montée en puissance de la prise de conscience et de la colère des cheminots à l’annonce du rapport Spinetta, ou encore la journée du 22 mars à Paris avec plus de 25.000 cheminots et un taux de grève historique alors que même la principale Fédération cheminote, la CGT, n’appelait pas à la grève. Certains voudraient oublier cette période dans laquelle les cheminots se sont indignés, insurgés contre le rapport Spinetta, refusaient de se faire appeler des "privilégiés" par le gouvernement et montraient massivement leur fiche de paie, ou encore des vidéos en plein travaux de voie la nuit ou d’incidents de circulation.

Cette période de révolte, certes sans grève, nous a immédiatement donné un indicateur de la radicalité des cheminots, qu’on ressentait dans les discussions avec les collègues en poste ou sur les réseaux sociaux, et de la possibilité de faire plier le gouvernement avec une telle détermination. Donc à ceux qui donnent systématiquement une date de début et de fin à la colère des ouvriers, nous aimerions dire que la colère ouvrière est dynamique et n’a pas un début précis ni une fin écrite sur un préavis de grève. Les directions syndicales et les patrons pensent souvent, ou en tout cas aimeraient penser, que la colère des travailleurs s’arrête à la levée d’un préavis de grève. 

Alors non, la Bataille du rail n’a pas commencé le 3 avril avec le préavis de grève. Et nous serions même tentés de dire que la bataille du rail a en réalité démarré il y a déjà plusieurs années maintenant, voire tout de suite après que les directions syndicales aient sifflé la fin de la grève de 1995.

Une des plus belles illustrations de cette radicalité qui flottait dans l’air est cette phrase de notre camarade de lutte Karim, agent et délégué SUD-Rail sur le technicentre du Landy, lors de la toute première assemblée générale de Paris Nord le 22 mars. Devant plus de 450 cheminots, il expliquait avec rage que « Nous avons des comptes à régler avec la direction et le gouvernement, les comptes des grèves que nous n’avons pas réussi à gagner en 2010, 2014 et 2016 ». Définitivement, cette bataille du rail de 2018 montre que, malgré les défaites, les travailleurs n’acceptent jamais leur sort, et que souvent ils sont prêts à se battre encore et encore, même après un vote au Sénat. 

Négocier ou gagner ? Une stratégie de grève de la défaite

 
C’est pour cela que l’annonce devant les caméras, le 15 mars, du choix de ce calendrier de "grève perlée", que les cheminots appelaient au début la « grève loto », nous a laissés sans voix. Pour faire un mauvais jeu de mot, depuis le début on avait bien compris qu’il allait être plus facile de gagner au loto, que de faire retirer le pacte ferroviaire avec le calendrier de "grève perlée". Parce que s’il y a une chose qu’on a retenu des mouvements de grève des dernières années c’est que si nous ne sommes pas en capacité de bloquer le pays et de paralyser le trafic, les gouvernements ne laissent pas tomber leurs réformes. En effet, le seul langage qu’ils comprennent, c’est celui de la grève, du blocage de l’économie. Ce calendrier lève le voile sur la crise organique qui frappe de plein fouet les directions syndicales, après avoir touché les organisations politiques traditionnelles de gauche et de droite. Ce qui apparaît de manière de plus en plus fragrante, c’est que les directions syndicales ont créé de toutes pièces un calendrier, non pas pour faire retirer la réforme, mais pour négocier et réapparaître comme des acteurs importants pour le gouvernement.

Cette grève 2 jours sur 5 nous a interpellés à plusieurs niveaux. Tout d’abord, sur l’effort militant que ce rythme allait exiger pour voir les agents, après chaque phase de grève, aller tourner dans les postes, discuter avec les collègues. Car la différence avec une grève reconductible, c’est que les discussions se mènent au quotidien dans la grève, or avec un préavis qui enchaîne les phases de grève et celles de travail, nous savions qu’au-fur-et-à-mesure, nous allions perdre des cheminots et qu’il faudrait après chaque double journée de grève, retourner motiver les cheminots pour revenir dans le mouvement 3 jours plus tard comme si c’était une nouvelle grève. Les directions syndicales qui ont proposé cette idée de grève perlée nous ont vendu l’idée d’une grève à l’économie. Ils nous ont assuré qu’on allait pouvoir gagner en faisant une grève du moindre effort. Nous l’avons constaté dès le début : beaucoup de cheminots ont transformé le calendrier en une grève à la carte, choisissant les jours de grève qu’ils suivraient et ceux où ils travailleraient. 

Mais au-delà de la question technique, de la capacité bloquante ou non, ce calendrier ne donne pas la parole aux grévistes. Il a su rendre le mouvement cheminot passif, cantonnant les travailleurs à suivre le calendrier de façon disciplinée, après qu’on nous ait fait croire que 3 mois de perlée suffiraient à nous assurer la victoire.

Photo : Le 22 mars à Gare du Nord, les grévistes votent le principe de la grève reconductible. O Phil des Contrastes

Aujourd’hui, nous sommes nombreux à constater l’inefficacité totale de cette stratégie. D’une part, elle a passivisé les grévistes, attribuant au mouvement un regrettable record de faiblesse de participation en assemblées générales, qui ressemblent davantage à des meetings syndicaux qu’à des lieux de discussion et de prise de décisions des grévistes. Cette absence de démocratie ouvrière n’arrange rien au calendrier de grève perlée, qui a déjà le défaut d’inclure des jours fériés et des weekends, journées où les cheminots sont moins nombreux à travailler. Malgré leur combativité et leur détermination, les grévistes ont complètement déserté les traditionnels piquets et assemblées générales.

Certains agents nous l’expliquent lorsqu’on va les voir pendant les tournées : « Pourquoi venir en AG si au final on ne décide de rien, si c’est pas nous qui décidons la stratégie ? ». Dans certaines AG où des grévistes - souvent non syndiqués - ont interpellé les délégués CGT sur la question de la reconductible, on leur répondait : « Peu importe ce que votent les cheminots, si nos syndiqués ne veulent pas de la reconductible, nous ne bougerons pas la stratégie ». Voilà quelques exemples qui expliquent en grande partie le problème de la faible présence des cheminots en Assemblée Générale.

Pourtant, une chose est sûre : après tout ce qu’on a vu, personne ne pourra dire que les cheminots ne voulaient pas se battre. Les cheminots sont en colère depuis l’annonce du rapport Spinetta, et restent encore aujourd’hui déterminés à se battre contre le pacte ferroviaire. Mais les directions syndicales savent très bien qu’avec des Assemblées Générales massives, elles risquent de se faire déborder très rapidement, les empêchant de mener leur stratégie de collaboration et de négociation du poids des chaînes. C’est pour cela qu’elles lancent des mots d’ordre radicaux, ici et là, pour se teinter de rouge, ou organisent des "vot’action", pour faire semblant de donner la parole aux cheminots, alors qu’elles ne nous ont jamais consultés pour savoir quelle stratégie il fallait adopter. 
 

Remettre la démocratie ouvrière sur les bons rails

 
Sur Paris Nord, nous avons très rapidement critiqué ouvertement la stratégie mise en place. Alors qu’ailleurs certains nous disaient que nous « divisions » le mouvement, nous étions pleinement conscients qu’il n’en était rien, mais qu’il était indispensable de ne pas laisser le mouvement s’enfermer dans une grève passive. Pour nous la question de la grève reconductible était centrale, une grève reconductible militante, pour se donner les moyens d’aller chercher nos collègues, tisser des liens avec les autres secteurs. Comment converger et soutenir les étudiants de Tolbiac quand ils étaient menacés d’expulsion par exemple, lorsque nous faisons grève 2 jours et que nous travaillions 3 jours ? 

La grève reconductible est également la meilleure manière pour que les travailleurs prennent les décisions concernant leur mouvement. Car c’est en votant la grève au jour le jour, en discutant des actions à mener et en réfléchissant collectivement à l’organisation de notre lutte, que venir en AG reprend tout son sens !

Dès le début, nous avons donc lancé une offensive à l’AG de Paris Nord, appelant à voter le principe de la grève reconductible, ce qui a interpellé de nombreux médias et donné un coup de projecteur sur notre assemblée générale. Nous sommes fiers aujourd’hui de voir que Paris Nord est plébiscité comme ayant dès le début pris la bonne décision et pointé du doigt ce qui s’est avéré être une stratégie de la défaite. Avec des taux de grévistes forts, Paris Nord apparaît comme un caillou dans la chaussure de la direction de la SNCF et du gouvernement. Par ailleurs, nous avons réussi à politiser la grève reconductible, l’idée n’étant pas uniquement d’opposer une stratégie à une autre, mais d’en faire un exemple.

Mais force est de constater qu’avec toute la bonne volonté du monde, un secteur isolé même très combatif, ne pouvait parvenir à lui seul à couper le cordon sanitaire qu’avait mis autour de sa stratégie la direction de la CGT Cheminots, accompagnée avec vigueur par l’UNSA et la CFDT. Nous savions donc que ce n’était pas Paris Nord qui allait, comme nous le disions, « faire la révolution tous seuls ». Pourtant, cette stratégie aura permis de renforcer les liens avec de nombreux camarades, avec qui nous partageons la même combativité et détermination à renforcer la démocratie ouvrière. Grâce à cela, de nombreux cheminots - souvent non syndiqués - se sont émancipés et ont décidé de prendre leur grève en main. Après 3 mois de lutte, ils osent désormais prendre la parole en AG, réfléchir par eux-mêmes et parler de stratégie, de convergence, de politique, etc.

Photo : Intergares Paris-Province du 22 mai, LouizArt

Quelle que soit l’issue de la grève, l’intergares ne s’arrêtera pas

 
C’est par un travail patient, étape par étape, que nous avons pu lancer les rencontres intergares avec un certain nombre de collègues d’autres secteurs. L’objectif était d’en faire un lieu de rencontre, de débat et un début de coordination entre des grévistes de différentes gares, dépôts et établissements de la Région Parisienne. Cette rencontre intergares n’a pas d’étiquette, elle est ouverte à tous les grévistes, syndiqués et non-syndiqués. Notre seule bannière est celle des cheminots en grève contre ce pacte ferroviaire et celle de la démocratie ouvrière, car pour nous c’est aux grévistes de décider et à personne d’autre. 

C’est avec ces mots d’ordre que l’intergares trouve un écho de plus en plus important en région parisienne, qui commence à résonner en province également. Avec nos collègues grévistes de l’intergares, nous avons insisté dès le début sur la nécessité de démocratiser les AG, pour que les décisions soient prises par les grévistes. Puis nous avons affirmé que notre revendication était bien le retrait du pacte ferroviaire et qu’en ce sens nous n’étions favorable à aucune négociation, notre but étant de construire le rapport de force à même de faire plier Macron, et non pas de se contenter de "négocier le poids des chaînes". 

Ensuite, après plusieurs semaines de grève et face au constat que le gouvernement restait intransigeant et que la direction de la SNCF avait réussi à s’organiser, nous avons décidé d’interpeller les directions syndicales sur la stratégie. De nombreuses assemblées générales, en région parisienne et en province, ont commencé à voter le principe de bousculer le calendrier, et ont fait remonter des motions en ce sens.

Cette interpellation, nous l’avons faite en gardant à l’esprit que sans rapport de force, sans prendre en main notre grève, rien n’était possible. Nous avons donc décidé également de nous donner les moyens de notre propre grève : nous avons adopté notre propre agenda, dont la dernière date importante était le 5 juin. Malgré l’absence d’appel à la grève le jour du passage en force de la réforme au Sénat, nous avons appelé les cheminots à la grève parce que pour nous il était hors de question de tirer un train ou de vendre un ticket le jour du vote de la régression sociale.

Une chose est sûre, cette rencontre intergares a montré son utilité dans cette grève et de nombreux cheminots reconnaissent d’ores et déjà qu’il s’agit d’un immense acquis pour les futurs combats. Quelle que soit l’issue de la grève - et on espère que ce sera une victoire pour les cheminots et que le pacte ferroviaire sera retiré - cette organisation, ce collectif de cheminots déterminés, qui défendent la démocratie ouvrière et une orientation lutte-des-classes devrait être pérennisé pour la suite, car les acquis de cette grève doivent rester et servir pour les combats à venir. 

La grève appartient aux grévistes, le combat est loin d’être fini !

 
L’intergares aura donc été à l’initiative, dans plusieurs secteurs, des premières journées de grève importantes hors calendrier, après plus de 2 mois de lutte. Le 5 juin dernier, qui était la première journée de grève visible en dehors de ce calendrier, nous avons organisé, de manière coordonnée avec des cheminots de l’intergares de toute la région parisienne, un envahissement du siège de la SNCF à Stade de France. Quelques jours plus tard, le 12 juin, nous avons réagi au reportage odieux de Capital en votant une action coup de poing au siège de M6, qui a été un succès en termes de médiatisation. Le 22 juin, au 33e jour de grève sur le calendrier de la perlée, l’intergares a été à nouveau à l’initiative de l’envahissement des sièges de Keolis et Transdev, pour dénoncer l’ouverture à la concurrence.

Un collègue de province nous a dit « S’il y avait des intergares partout dans chaque région, on gagnerait le mouvement haut la main ». Pourtant l’intergares n’est rien d’autre qu’un organe de discussion et de démocratie ouvrière, qui montre que notre force est dans la grève et l’auto-organisation des grévistes. C’est la condition pour qu’il y ait une grève dynamique et déterminée qui se propose des actions et des objectifs ambitieux. 

Une chose est sûre, au vu de la colère cheminote qui reste bel et bien palpable tout autour de nous, la sortie du mouvement de l’UNSA et la CFDT, pressentie depuis plusieurs semaines, s’est avérée difficile : ces deux organisations syn-dicales risquent bien d’y laisser quelques plumes après avoir abandonné le mouvement pour le mois de juillet.

Cela s’explique notamment par le résultat du Vot’Action et les taux de grévistes qui sont restés forts malgré l’éparpillement des dizaines de jours de grève sur 3 mois. Les cheminots continuent le mouvement, mais ils se posent des questions. Cela est normal après près de 3 mois de lutte. La majorité des grévistes comprennent que Macron n’est pas invincible, et cela montre à quel point si défaite il y a, elle ne sera pas dû à l’invincibilité de Macron, mais bien à une stratégie construite pour négocier et non retirer la réforme. L’unité que l’on cherche est celle des grévistes et non pas l’unité des appareils syndicaux. Cette question fondamentale a été comprise par de nombreux cheminots en grève qui se battent encore aujourd’hui et qui vont se battre jusqu’au bout pour obtenir le retrait du pacte ferroviaire.


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