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Pas d'augmentation des cotisations patronales

Le MEDEF maintient la pression sur le gouvernement : pas touche aux profits du CAC40

Ce mercredi, le syndicat patronal était reçu à la table des négociations à Matignon, aux côtés des directions syndicales du mouvement ouvrier. Dans le débat le MEDEF a défini la « ligne rouge » à ne pas franchir : ne pas augmenter les cotisations patronales.

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Pour l’ensemble de la classe dominante et du patronat les enjeux de la réforme sont considérables : récupérer les 37 milliards d’euros que l’Etat investit tous les ans. Bien évidemment si cela est fait, ce ne sera que pour augmenter les profits de ceux qui sont déjà les plus riches dans ce pays.

Le MEDEF qui soutient absolument la réforme a néanmoins, une fois de plus ce mercredi, exprimé quelques inquiétudes Non pas parce les grands patrons y sont opposés, au contraire c’est bien le patronat français qui a exigé du gouvernement cette réforme, mais plutôt parce qu’ils redoutent un mouvement social encore plus fort et radical. A la table des négociations, le MEDEF se contentait alors de revendiquer un recul de l’âge légal du départ à la retraite à 64 ans pour un « bon équilibre » de la réforme. En dernière instance ce que veut le MEDEF c’est bien la réforme des retraites, celle-ci ayant pour but de raboter les retraites mais aussi d’ouvrir la voie de la capitalisation : Geoffreoy Roux de Bézieux déclarait sur BFM et RMC qu’il souhaite que « chacun gère et paye ses cotisations ».

Le MEDEF a fait de sa seule ligne rouge l’augmentation des cotisations patronales : le patronat ne veut pas donner un centime pour nos retraites. Pourtant, avec tous les cadeaux que lui ont offert les gouvernements successifs, et parce que leurs richesses ne sont que le produit de notre travail quotidien, ce serait bien la moindre des choses que le patronat paye pour nos retraites. Selon un rapport du COR publié en juin, il manquera 10 milliards d’euros pour les retraites en 2022 : ce n’est même pas le dixième du coût total du CICE ! Il y aurait même là quoi financer de nouveaux droits, comme la retraite à 60 ans, à 55 pour les métiers les plus pénibles et des pensions à 1800 euros minimum.


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