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Procès politique

La remise en liberté du militant d’extrême gauche Antonin Bernanos confirmée

Après six mois d'incarcération, à la suite d'une plainte d'une plainte d'un militant d'extrême droite, le militant antifasciste Antonin Bernanos est enfin remis en liberté.

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Antonin Bernanos, militant antifasciste parisien, subit depuis des mois un véritable acharnement judiciaire. À peine sorti de prison pour l’affaire du Quai de Valmy, l’y voilà de nouveau, sur la base d’une plainte d’un militant fasciste.

Pour rappel, le 15 avril dernier, des militants antifascistes de la région parisienne ont été arrêtés suite à une confrontation de rue avec des membres des groupuscules d’extrême-droite Zouaves Paris, Milice Paris et Génération Identitaire. Cet affrontement fait suite à une série d’agressions de la part de ces bandes fascistes au sein du mouvement des gilets jaunes, comme celle très remarquée du cortège du NPA le 26 janvier à Paris. Si aucun militant fasciste n’a été inquiété par la justice dans cette affaire, ce n’est pas le cas des militants antifascistes dont plusieurs ont été mis en examen, dont Antonin, qui a été placé en détention provisoire en avril.

Le 2 août dernier, une ordonnance de libération était prononcée, le militant aurait donc dû être libéré et placé sous contrôle judiciaire avec bracelet électronique. Or, suite à un appel du Parquet, Antonin a vu sa détention prolongée de 4 mois.

Cependant, suite à la mobilisation autour de cette affaire, le juge avait finalement accepté le 25 octobre sa demande de remise en liberté. Le parquet de Paris, comme précédemment, a immédiatement fait appel de cette décision, et Antonin aurait pu retourner en prison dès aujourd’hui au terme de l’audience en appel.

Ce mardi 29 octobre, à 9h, Antonin Bernanos est donc entré dans le Palais de justice de Paris sans savoir s’il en ressortirait libre. Après plusieurs heures d’audience et après six mois d’emprisonnement et d’acharnement politique, la justice a rendu son verdict : il ne retournera pas en prison. Il est en liberté sous contrôle judiciaire, devra se présenter deux fois par semaine à la gendarmerie, remettre son passeport, et rester en Loire-Atlantique. Si la répression qu’il subit reste inacceptable, l’on ne peut que se réjouir de sa libération.

 Crédit photo : @AFA_Paris75 sur Twitter


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