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Départ

Juppé quitte Les Républicains qui virent à droite toute

C’est officiel, désormais Alain Juppé Maire de Bordeaux ne fait plus partie des Républicains depuis le premier janvier 2019, le parti présidé par Laurent Wauquiez ne comptera plus avec l’ancien premier ministre.

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Fait accompli, le porte-parole de Les Républicains Gilles Platret l’a annoncé officiellement vendredi 4 janvier sur France info. Le Maire de Bordeaux, chef lieu de la région Nouvelle Aquitaine, avait pris ses distances du parti depuis 2017, en annonçant qu’il ne payera plus ses cotisations pour l’organisation politique Les Républicains, mais il restait quand même dans le parti. Une façon de manifester son mécontentement suite au « tournant Wauquiez ».

Dans un ton ironique le porte-parole a affirmé « on va arriver à survivre », c’est désormais un soulagement pour tout un secteur de Les Républicains qui voulait se débarrasser des derniers de « chiraquiens » au sein de l’organisation. Le tournant populiste qui se dessinait depuis l’arrivée de Laurent Wauquiez à la tête du parti, avec l’officialisation du départ de Juppé est désormais confirmé. Cette droite décomplexée qui n’hésite plus à mobiliser les thématiques xénophobes dont l’ancien président Nicolas Sarkozy était le mentor, se libère officiellement des derniers des obstacles.

Ce gaulliste de la premier heure, fidèle compagnon de l’ancien président Jaques Chirac a passé près de cinquante ans au sein de la droite dite « gaulliste », il rejoint le RPR en 1976, parti de droite fondé par Chirac qui s’est transformé ensuite dans l’UMP et aujourd’hui LR. Désormais c’est aux côtés du macronisme qu’il pourrait jouer sa carte, notamment dans les prochaines élections européennes.

C’est une nouvelle page qui se tourne dans la carrière de cet éléphant de la politique, en fin de comptes plutôt qu’un éléphant, un terrier de la bourgeoisie et le CAC 40, le plus net défenseur du projet stratégique de l’impérialisme francais. Celui qui n’a pas hésité à réprimer la mobilisation de 95 et qui démontre actuellement son vrai visage, en donnant libre cours à une répression policière à outrance dans la ville de Bordeaux.

Crédit photo : GEORGES GOBET/AFP


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