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Violences policières

« Il a étranglé mon fils ! ». Un enfant de 11 ans plaqué violemment au sol par un agent de la BAC

Le 2 novembre, un agent de la BAC a violemment plaqué au sol un enfant de 11 ans parce que ce dernier a ouvert le sac d’une amie pour prendre du chocolat. Un nouvel exemple de violences policières, encouragées par la mise en place d’un plan de sécurisation contre la « délinquance » à Gare du Nord à Paris.

Léo Stella

7 novembre

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« Il a étranglé mon fils ! ». Un enfant de 11 ans plaqué violemment au sol par un agent de la BAC

Ce dimanche, la journaliste de Factuel, Sarah Frikh, a partagé une vidéo sur X révélant une scène qui s’est déroulée le jeudi 2 novembre à Gare du Nord à Paris. Sur la vidéo, on voit un enfant de 11 ans en pleurs, se tenant le cou, tétanisé de peur, entouré de policiers et d’agents de la BAC en civil. On y entend la mère de l’enfant raconter qu’un des policiers de la BAC a agressé son fils en l’étranglant.

Interrogé par le Checks News de Libération, la mère de l’enfant est revenue plus en détail sur la situation : « On prenait l’air car on sortait de cinq heures de voyage. Mon fils a voulu prendre quelque chose dans mon sac, il a ouvert la pochette. Moi j’étais au téléphone, de dos. Et tout d’un coup, l’amie qui m’accompagnait a vu un homme courir vers nous, sauter sur mon fils par-derrière en le saisissant par le cou et le plaquer au sol. »

L’agent de la BAC qui s’est jeté sur le jeune enfant pour le plaquer au sol en le prenant par le cou, s’est justifié en disant qu’il croyait que l’enfant de 11 ans effectuait un « vol à la sauvette ». Une défense qui montre que pour la police, tous les prétextes sont bons pour lutter contre la « délinquance », y compris ceux qui, dans ce cas précis, mettent en jeu des enfants qui cherchent du chocolat.

Ce nouvel exemple de violences policières n’est malheureusement qu’un exemple parmi tant d’autres, et s’accentue notamment depuis la mise en place du plan « anti-délinquance » du gouvernement pour les JO 2024 qui a vu la présence policière se multiplier dans les quartiers populaires ou dans les transports comme à Gare du Nord. Des violences policières qui ne vont aller qu’en s’aggravant au vu des offensives du gouvernement contre les quartiers populaires et à l’approche des JO.


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