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Dont un enfant de 11ans tombé sous les balles de la police...

Gnassingbé, le président-dictateur togolais ami de Paris, assassine des manifestants

Au pouvoir depuis un demi-siècle, la famille Gnassingbé s’accroche au trône du Togo. Et alors que des manifestations ont lieu pour exiger la démission de Faure Gnassingbé, la dictature riposte. Ce mercredi, ce sont au moins 4 manifestants qui ont été abattus.

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Depuis août dernier, le Togo est secoué par une mobilisation forte pour exiger la démission du président-dictateur Faure Gnassingbé, héritier d’une famille au pouvoir depuis 50 ans. 14 partis de l’opposition exigent le retour à la constitution de 1992, qui limite à 2 le nombre de mandats présidentiels. Pour maintenir sa main-mise sur le pays, le sanguinaire Gnassingbé ne recule devant rien. Ces derniers jours, la répression a fait, au bas-mot, douze morts. Bien entendu, il s’agit là de chiffres officiels, et le bilan pourrait être bien plus lourd.

Ce mercredi 18 octobre marque toutefois un tournant. En effet, l’arrestation d’un imam proche des opposants du Parti national panafricain (PNP), lundi, a ravivé le brasier. Pour justifier l’interpellation, le colonel Yark Damehane, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, a déclaré que Alpha Alassane « appelle ses fidèles à la violence et à la haine » lors de ses prêches.

Cette décision a été ressentie comme une véritable provocation. A Lomé, la capitale, l’opposition a annoncé « deux morts, dont un élève de 11 ans, et au moins une vingtaine de blessés » lors de la manifestation du 18 octobre. Sur l’ensemble du territoire, le bilan se porte au moins à 4 manifestants assassinés par la dictature de Gnassingbé pour la seule journée de mercredi.

Sur toute cette situation, l’exécutif français reste muet. Un silence qui s’explique par les liens importants qui unissent la famille dictatoriale Gnassingbé avec l’impérialisme hexagonal. Un rapport qui en dit long sur les intérêts politiques et économiques des classes dominantes françaises qui pillent les ressources africaines, avec la complicité de dictatures à leur botte, à l’instar du régime congolais de Joseph Kabila.

Bien entendu, Faure Gnassingbé fait partie de ces collaborateurs et peu importe aux multinationales hexagonales qui opèrent en Afrique de l’Ouest, au fond, que ce sanguinaire président dictateur assassine des opposants. Un constat qui s’applique dans bien des pays africains. Loin de cette logique impérialiste, il s’agit au contraire d’afficher une solidarité pleine et complète envers le peuple togolais et exiger le départ sans condition de Gnassingbé.

[Crédits photo : Yanick Folly / AFP]


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