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Présidentielles aux États-Unis

États-Unis : des présidentielles chaotiques dans un régime en déclin

Lénine a dit un jour : « Il y a des décennies où rien ne se passe et des semaines où des décennies se produisent. » Dernièrement, chaque semaine de la vie politique américaine a été ressentie comme une décennie. La plus grande puissance impérialiste du monde traverse une crise sur de multiples fronts, Donald Trump jouant un rôle déstabilisateur central. Qu'est-ce que cela signifie pour les élections de 2020 et la lutte pour le socialisme ?

8 octobre 2020

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Traduction : Thaïs Cheynet

Les États-Unis traversent une profonde crise qui touche tous les aspects de la société, regroupant la pandémie, une récession économique, une crise écologique, une méfiance à l’égard des partis politiques et une crise de légitimité de pratiquement toutes les institutions. Avec une gestion du Coronavirus parmi les pires au monde, des soulèvements contre les violences policières, et le président qui a passé les derniers mois à minimiser le Covid-19 maintenant hospitalisé avec le virus - tout cela en sapant activement la légitimité des prochaines élections, : chaque jour ajoute encore plus d’éléments de crise à la situation politique, économique et sociale.

Trump voudrait nous faire croire que le pays est en plein essor et qu’une sortie de la pandémie sera rapide, et qu’elle est déjà entamée, mais ces derniers jours l’ont contredit de la manière la plus brutale qui soit. Le système politique américain a été mis en péril parce que Donald Trump, une grande partie de son entourage, et plusieurs membres républicains du Congrès ont contracté le coronavirus. Il s’avère que malgré la stratégie de campagne de Trump qui consiste à faire croire que le virus est derrière nous et que des jours meilleurs sont à venir, nous allons passer les 14 prochains jours à discuter du virus et de ses effets sur la santé du président. De plus, le Sénat est maintenant en congé pour deux semaines supplémentaires en raison de la multitude de membres qui sont également atteints du coronavirus.

La dangerosité de la discorde que Trump a tenté d’attiser autour du port du masque et de la gravité du virus n’a jamais été aussi claire, alors que lui vit la maladie avec une armée de médecins à sa disposition - une expérience bien différente de celle des travailleurs qui sont morts du Covid-19, qui sont en proportion démesurée des travailleurs racisés.

Trump nous fait également croire que nous allons connaître une reprise économique soudaine et spectaculaire, après avoir subi un fort déclin économique. Les chiffres, cependant, semblent indiquer le contraire. Si le pays se remet réellement de la dépression pandémique, nous entrons dans une récession avec des pertes d’emplois massives et durables et la menace d’expulsions massives. Les niveaux élevés d’endettement des entreprises combiné à un faible taux de profit montrent que la crise économique du Covid n’est que la partie émergée de l’iceberg pour l’économie capitaliste. Bien sûr, on ne peut pas exclure non plus la possibilité d’un nouvel arrêt de l’économie dû à la pandémie, ce qui ferait à nouveau vaciller tout le système.

Dans ce contexte d’incertitude et de crise, il y a une polarisation à gauche et à droite parmi les masses américaines. Nous avons vu la résurgence militante du mouvement Black Lives Matter et une augmentation des luttes sur les lieux de travail émerger pendant la pandémie. Le mouvement BLM est le mouvement le plus vaste et qui s’est le plus généralisé de l’histoire des États-Unis, représentant - pour un pays profondément raciste - un glissement vers la gauche à échelle de masse. À droite, on assiste à la progression de véritables milices d’extrême droite, mobilisés et prêts à s’opposer aux manifestants par la violence. Les manifestants renversés par des voitures durant des manif sont devenus monnaie courante, se produisant bien plus de 100 fois depuis le mois de juin. Et maintenant, avec Trump à l’hôpital, des milliers de personnes se sont mobilisés dans des manifestations sans masques pour montrer leur soutien à leur leader. Cette extrême droite n’est pas un mouvement de masse, mais elle est de plus en plus violente et de plus en plus téméraire. Elle est de mèche avec la police, encouragée par Trump. Elle est au plus haut de sa puissance car des secteurs du capital peuvent s’appuyer sur elle pour faire passer un programme d’extrême droite, comme on l’a vu avec les manifestations armées qui demandaient la fin des confinements dans certains États cette année.

Tout au long de sa présidence, nous avons vu Trump tenter de délégitimer des institutions longtemps considérées comme sacrées par le régime, que ce soit les élections, la Cour suprême ou le FBI. Il a fait de même sur la scène internationale, en se retirant des institutions impérialistes mondiales telles que les Nations unies, l’Organisation mondiale du commerce et l’Organisation mondiale de la santé. Le fait que Trump mette de la distance avec les institutions ne représente cependant pas un changement dans le contenu de classe ou dans les objectifs finaux du capitalisme ; cela annonce tout simplement une façon plus unilatérale de gouverner. Certains secteurs du capital rejettent la politique étrangère brutale de Trump, arguant qu’elle a permis à la Chine de se frayer un chemin sur le devant de la scène pendant la crise de l’hégémonie internationale des États-Unis. C’est pourquoi Trump et Biden ont joué à qui sera le plus dur envers la Chine pendant le débat. La principale différence étant que Biden veut utiliser les mécanismes impérialistes mondiaux traditionnels pour atteindre cet objectif.

Les libéraux américains et même certains plus à gauche s’inquiètent de cette érosion des institutions qui soutiennent le système capitaliste américain, cherchant désespérément à les restaurer. Ils espèrent que Biden va reconstruire la légitimité de ces institutions. C’est précisément la raison pour laquelle le capital favorise largement Biden, dont la campagne attire beaucoup plus de dons de la part des milliardaires et de Wall Street. La question qui se pose à la classe capitaliste est la suivante : qui sera le mieux placé pour mettre en place l’austérité dans la période à venir ? Dans ce contexte, alors que Trump tente d’alimenter la droite montante et de s’appuyer sur elle, le rôle de Biden est d’amadouer la polarisation de gauche.

Il est donc essentiel que la gauche lutte contre la droite montante et les attaques contre les droits démocratiques que la classe ouvrière a gagné. Dans le même temps, il est crucial de souligner que les institutions que Trump a mises sous les projecteurs - les tribunaux, le FBI et le processus électoral non démocratique lui-même - sont toutes des armes du capital utilisées contre la classe ouvrière. Le problème n’est pas seulement Trump, c’est le système qui l’a produit.

Donald Trump et la droite

Trump a clairement indiqué qu’il entend semer suffisamment de doutes sur les votes par correspondance pour pouvoir contester l’élection, allant jusqu’à à la Cour suprême s’il le faut ; et il dit clairement qu’il nommera un de ses partisans à la Cour suprême pour assurer sa victoire dans une telle situation. Il a également dit très clairement dans le débat qu’il veut que sa base de droite, suprémaciste blanche, se tienne "prête" et se mobilise pour "surveiller les bureaux de vote", une démarche qui rappelle les efforts d’intimidation des électeurs à l’époque Jim Crow.

Cette extrême droite doit être prise au sérieux. Les États-Unis ont une longue tradition de secteurs paramilitaires armés qui jouent un rôle pour faire dérailler les droits démocratiques et terroriser les travailleurs et les personnes racisées, comme l’a fait le Ku Klux Klan. Les groupes de droite ont proliféré sous l’administration Obama et ont trouvé un porte-parole en Donald Trump, qui soutient le mouvement et l’appuie, comme le montrent son refus de condamner David Duke en 2016 et son commentaire sur Charlottesville "il y a des bonnes personnes des deux côtés". Ce soutien n’a fait que s’intensifier. Alors que le mouvement Black Lives Matter gagne en popularité, Trump a commencé à soutenir ouvertement des militants d’extrême droite armés tels que Kyle Rittenhouse et a même fait l’éloge de l’exécution extrajudiciaire de Michael Reinoehl, qu’il qualifie de « vengeance ». Pour rappel, Michael Reinoehl était un militant antifascite s’était désigné dans les médias américains comme l’auteur des coups de feu qui ont tué un manifestant d’extrême droite lors d’affrontements qui avaient eu lieu samedi 29 août à Portland. Il a été abattu par la police au cours de son interpellation.

Mais Trump pourra-t-il vraiment truquer les élections ? Pas tout seul. Et la vérité est que, bien que sa base de droite soit armée et dangereuse, elle est encore minime. Cela entraînera-t-il des violences dans certains bureaux de vote le jour du scrutin ? C’est très probable. Cela suffira-t-il à voler les élections ? Non. Pour cela, Trump devra s’appuyer sur les institutions de la démocratie bourgeoise de la classe dirigeante.

La plupart des analyses suggèrent que beaucoup plus d’électeurs démocrates que républicains vont voter par correspondance d’ici le 3 novembre. Les résultats des votes qui seront comptés à partir des bureaux de vote traditionnels pourraient donc bien être faussés pour Trump le soir du scrutin. Cela pourrait lui permettre de revendiquer la victoire et de préparer une procédure judiciaire pour contester les bulletins de vote par correspondance. Avec les tribunaux fédéraux et la Cour suprême prêts pour favoriser les conservateurs, cela pourrait être le chemin de Trump vers la victoire - et tout cela de manière parfaitement légale.

Comme le dit le désormais tristement célèbre article de The Atlantic "The Election That Could Break America" https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2020/11/what-if-trump-refuses-concede/616424/, "Trump est, à certains égards, un autoritaire faible. Il a l’audace, mais pas les forces nécessaires pour librement appliquer sa volonté... Il a fait plier la bureaucratie et bafoué la loi, mais il ne s’est pas complètement libéré de ses contraintes. Un véritable despote ne risquerait pas de perdre une élection. Il arrangerait sa victoire à l’avance, évitant ainsi de devoir renverser un résultat erroné. Trump ne peut pas faire cela".

En d’autres termes, Trump s’est montré plus prompt à aboyer qu’à mordre - même si cet aboiement est très dangereux.

Dans un sens marxiste, Trump est plus un bonapartiste qu’un fasciste - et qui plus est un bonapartiste faible. On parle de bonapartisme quand un dirigeant autoritaire émerge alors que différentes classes sociales luttent les unes contre les autres et que différents secteurs du capital n’arrivent pas à imposer un représentant hégémonique. En ce sens, Trump est effectivement réactionnaire et, dans d’autres circonstances, pourrait certainement être un fasciste, mais il utilise actuellement des mécanismes institutionnels pour mettre en œuvre des politiques réactionnaires, ne s’appuyant pas sur des paramilitaires armés qui attaquent la classe ouvrière à grande échelle. Il est important qu’il n’ait pas encore enfreint la légalité bourgeoise. Et il est en effet faible, incapable de mener à bien sa politique, ce qui limite sa tentative d’orchestrer un coup d’État, si ce n’est un scénario de la Cour suprême similaire à celui de 2000 qui a permis l’élection de George W. Bush.

Trump : à la fois un symptôme et une cause

Mais nous ne sommes pas en 2000. Il y a une pandémie, une crise économique, quatre ans déjà de Trump, et une polarisation gauche-droite croissante. Au cours de son mandat, Trump a joué un rôle central dans la délégitimation de nombreuses institutions clés du régime américain. Rien n’est sacré pour Donald Trump, pas même la Cour suprême ou les résultats des élections (à moins qu’il ne gagne). Il les considère comme des outils politiques pour son programme. Au milieu des querelles entre les capitalistes, il a levé le voile pour montrer que les institutions autrefois considérées comme objectives sont en fait des outils politiques qu’il utilise contre la classe ouvrière et les opprimés.
Le fonctionnement des élections américaines au « Collège électoral » signifie que celui qui remporte le vote populaire ne gagne pas nécessairement la présidence. On dissuade les travailleurs voulant voter en organisant des élections un jour de la semaine. La répression plus directe du droit de vote, en particulier des communautés racisées, existe depuis longtemps et comprend la privation du droit de vote des personnes emprisonnées ou anciennement emprisonnées. De plus, la Cour suprême est déjà intervenue pour stopper le décompte des voix et décider d’une élection présidentielle. Neuf représentants non élus ont pu décider de l’élection de 2000. Ce sont eux qui décident de nos droits civiques fondamentaux et des droits reproductifs, comme par exemple la question de l’IVG, pour la moitié de la population de ce pays.

Voilà ce qu’est la « démocratie » américaine.

Le problème actuel n’est pas, comme les liberals américains voudraient le faire croire, que le « fasciste » Donald Trump en soit venu à briser les institutions américaines. Il ne veut pas les briser, il veut les manipuler. Le problème se situe au niveau des institutions elles-mêmes. Il y a une "crise de la démocratie" parce que la démocratie américaine, et d’ailleurs le capitalisme en général, n’est tout simplement pas démocratique. Trump est à la fois un symptôme et une cause de la crise actuelle.

Le rôle de Biden

Pour les capitalistes, le but de cette élection est de restaurer la légitimité des institutions qui soutiennent le système capitaliste le plus inégalitaire du monde et la puissance impérialiste la plus brutale du monde. Les capitalistes ont, dans l’ensemble, choisi Joe Biden pour ce poste.

Biden, en compétition pour le poste d’homme politique le moins charismatique de l’histoire, est en tête de la plupart des sondages par 10 points ou plus au niveau national, ce qui montre à quel point l’antitrumpisme est profond. Il mène une campagne qui promet de "défendre la démocratie" et de redorer le blason des institutions américaines. Certaines figures de proue républicaines le soutiennent même, tout comme un secteur de l’armée, parce qu’il promet de restaurer la "légitimité" des États-Unis sur la scène internationale - ce qui signifie une influence impérialiste incontestée. Il n’est pas étonnant que Biden ait le soutien de la classe capitaliste, qui lui rapporte plus de quatre fois plus de dons de campagne de Wall Street que Trump.

C’est un bon pari pour les capitalistes. Les hommes instables et populistes comme Donald Trump ne sont pas les meilleurs pour les affaires en ce moment. Mais c’est un pari terrible pour la classe ouvrière. Biden est le candidat de l’establishment qui nous opprime, et son programme parle de retour à la normale, comme si ce n’était pas le “normal” qui nous avait amené à la situation actuelle.

Bien sûr, contrairement à Trump, Biden porte un masque - mais il défend le secteur de l’assurance maladie privée et vise même à annuler la possibilité d’une assurance maladie pour tous. Les centaines de milliers de décès dus à la pandémie ne sont pas seulement la responsabilité de Trump, mais aussi celle de Biden et de son parti, qui n’a pas réussi à faire en sorte que nous ayons tous droit aux soins de santé. Biden représente le projet de loi sur la criminalité de 1994, qui a agrandi le complexe industriel carcéral - et qui fait de lui le candidat de "la loi et ordre" tout autant que Trump. Biden représente le « retour à la normale" qui consiste à renflouer les banques pendant que des millions de travailleurs perdent leur logement. Sur la scène mondiale, Biden veut rétablir la légitimité et la participation des États-Unis aux Nations unies et à l’Organisation mondiale de la santé, mais il est tout aussi engagé dans l’impérialisme, que ce soit sous forme de bombes ou de sanctions économiques.

Biden prétend défendre la démocratie et être l’antithèse de Trump. Mais il fait en réalité campagne pour restaurer la "légitimité" d’un système dont les piliers comprennent une Cour suprême sur laquelle neuf juges non élus dirigent à vie la population, un Collège électoral qui nie le vote populaire, et la privation systématique du droit de vote des personnes racisées et des travailleurs. Biden se présente pour le "retour à la normale" alors que la normale est le problème même.

La campagne de Biden a écrasé le programme de son adversaire des primaires du Parti démocrate, Bernie Sanders. La campagne Biden ne s’adresse en aucune façon à l’aile la plus progressiste du parti. Biden est même d’accord avec Trump sur la chasse aux sorcières antisocialiste. Le fait que Biden ait rejeté même la plate-forme du "New Deal" (non socialiste) de Sanders souligne que sa candidature est celle du consensus capitaliste, réunissant les élites républicaines et démocrates dans une coalition anti-Trump.

La gauche et la classe ouvrière

La situation politique a basculé à gauche au cours de l’été, avec des millions de personnes dans les rues, dans le plus grand soulèvement de l’histoire des États-Unis. Mais à bien des égards, la situation penche maintenant vers la droite. Le président cherche à voler les élections et réveille sa base d’extrême droite pour créer le chaos. Il y a des marches pro-Trump dans les rues de Washington, D.C., et il y a quelques semaines à peine, des néo-fascistes armés ont défilé dans les rues de Portland et de Seattle. Il semble probable qu’il y aura d’autres Kyle Rittenhouse.

Entre-temps, les manifestations BLM ont diminué, en partie à cause du rôle de Biden et des manœuvres du Parti démocrate qui joue son rôle historique de "cimetière des mouvements sociaux". Une grande partie de ce qui reste du mouvement BLM fait la queue pour voter pour Biden, le considérant à tort comme un moindre mal qui leur permettra de continuer à protester pour la vie des Noirs. Mais comment le fait de voter pour un raciste qui soutient la violence policière et l’augmentation du financement de la police peut-il aider le mouvement Black Lives Matter ?

Certains jeunes manifestants racisés sont désillusionnés et restent chez eux. D’autres font partie d’une petite avant-garde qui est de plus en plus criminalisée par les démocrates et les républicains, mais qui continue à descendre dans la rue. L’establishment profite de la faiblesse actuelle du mouvement. Malgré un été entier de mobilisations, de documentaires et de couvertures de magazines, les meurtriers de Breonna Taylor n’ont pas été inculpés.

La gauche a une responsabilité en ce moment. Nous ne pouvons pas créer ou soutenir l’illusion que Biden est une sorte de rempart contre Trump et la droite radicalisée. Il ne l’est pas. Biden est un co-leader de la classe dirigeante, avec Trump. Il est un architecte du monde dans lequel nous vivons et un fer de lance de la contre-révolte face aux soulèvements du mouvement Black Lives Matter.

C’est l’échec du projet néolibéral pendant les années Bush et Obama qui a préparé le terrain pour Trump. Comme l’écrivent nos camarades de Left Voice : « Nous ne pouvons pas lâcher la puissance de nos mobilisations d’il y a quelques mois seulement. » Ces mobilisations ont ébranlé la nation. Tout n’est pas perdu. Malgré le ralentissement de cette période électorale, ces manifestations ont jeté les bases de futures mobilisations.

Comme l’écrivent à nouveau nos camarades : « Un vote pour Joe Biden n’est pas une solution à la menace croissante de la droite. Pour s’assurer que Trump ne vole pas l’élection, nous devons organiser des mobilisations de masse et des grèves pour exiger que tous les votes soient comptés, non pas pour soutenir Biden mais pour soutenir nos droits démocratiques. Ces mêmes mobilisations doivent exiger l’abolition des institutions non démocratiques telles que le Collège électoral et la Cour suprême. Nous devons acquérir la force, la confiance et la structuration nécessaires pour défendre nos droits démocratiques fondamentaux dès maintenant, sachant que nous devrons nous battre au cours de la prochaine période pour les droits reproductifs et contre les capitalistes qui forcent les travailleurs à payer pour la crise économique. »


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