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La jeunesse se prépare à la manif

En hausse ! Dans toute la France, les lycées mobilisés dès ce matin

En cette journée d’appel à la mobilisation des fonctionnaires, des cheminots et de la jeunesse, les lycéens sont au rendez-vous également, bien plus nombreux que le 15 mars, il y a une semaine. Petit tour d’horizon de quelques lycées mobilisés.

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Poubelles et barrières, chaîne humaine et mégaphone : tout est bon pour faire barrage à la Loi Vidal, à la réforme du bac et à la politique du gouvernement ! C’est ainsi que les lycéen.ne.s ont bloqué les entrées de plusieurs établissements, dès ce matin.

A Paris, les lycéens ont fait fermé plusieurs établissements : Arago et Hélène Boucher, dans le 12ème, Claude Monet, dans le 13ème, Sophie-Germain, dans le 4ème, Charlemagne, dans le 4ème également. « Loi Vidal, sélection sociale » : le message, écrit à la bombe de peinture, sur une barrière de chantier, devant Sophie-Germain, a le mérite de la clarté. Très présente également la question de la politique du gouvernement au niveau des droits démocratiques : « Réfugié.e.s, expulsé.e.s. Etudiant.e.s sélectionné.e.s. Contre-attaque ! », disait la banderole accrochée sous la verrière extérieure de Hélène Boucher.

En région également, la mobilisation est au rendez-vous : au lycée Montebello, de Lille, au lycée Camille Vernet, de Valence, au lycée Carnot, de Dijon, au lycée Emile Littré, à Avranches.

A Angers, où la plupart des lycées étaient mobilisés et où les blocus ont été levés, le Lycée Joachim Du Bellay était en revanche toujours bloqué, en milieu de matinée : « Sous le goudron, les pavés puis la plage », pouvait-on lire sur la banderole placée devant l’entrée de l’établissement, un clin-d’œil à un autre 22 mars, il y a cinquante ans.

Toujours dans le grand Ouest, à Poitiers, le blocus du Lycée Pilote Innovant (LP2I) a été levé après deux heures, ce matin. La gendarmerie s’est contentée d’une brève visite. En revanche, devant le lycée Victor Hugo, en centre-ville, la police a gazé les lycéens qui s’étaient placés devant la grille pour faire barrage.

Dans la plupart des villes, les manifestations commencent en début d’après-midi et les cortèges lycéens sont appelés à les rejoindre. Au Mans, où la mobilisation a commencé en milieu de matinée, les jeunes sont dans la manifestation, avec deux banderoles, « Sélection, piège à con » et « Université du Mans en lutte ».

[Crédit photo : RP et Ouest-France]


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