Après 50 jours de grève contre la réforme des retraites, une marche aux flambeaux était appelée à Toulouse, ce jeudi 23 janvier. Un rassemblement devant la gare Matabiau à 17h30, qui a réuni des milliers de personnes. Des cheminots étaient bien sur présents, mais aussi un gros contingent d’enseignants et personnels de l’Éducation nationale, des travailleurs de nombreux secteurs, du public comme du privé, des retraités, des étudiants et des lycéens.
Avant la manifestation, le désormais traditionnel flashmob féministe, soulignant le fait que les femmes sont les premières victimes de la réforme des retraites, a été organisée.
Le cortège s’est ensuite élancé, direction les allées Jean-Jaurès pour rejoindre ensuite la place Wilson, où un second rassemblement était appelé à 18h30. Un millier de Gilets jaunes y étaient présent.
#Toulouse En direct de la #marcheauxflambeaux ! pic.twitter.com/NYX8g8dXTF
— RévolutionPermanente (@RevPermanente) January 23, 2020
Les deux cortèges se sont rejoint au bas des allées Jean-Jaurès, dans une ambiance de convergence et de combativité. Par la suite, le cortège unifié est parti en direction de la place du Capitole.
C’est dans une ambiance combative que les manifestants ont donc investis la place emblématique de Toulouse, face à l’hôtel de ville, au son du traditionnel chant « pour l’honneur des travailleurs ». Un symbole fort, alors que la place du Capitole avait été rendue inaccessible à la contestation sociale au cours des multiples manifestations des Gilets jaunes, depuis plus d’un an, à grand renfort de lacrymogène, de matraque et de tir de LBD.
Il ne fait aucun doute que cette marche aux flambeaux, à l’instar de l’action de blocage tôt ce matin devant le dépôt Tisséo d’Atlanta, a été une grande réussite. Une démonstration qui montre que, 50 jours après le début de la mobilisation, la détermination et la colère des grévistes et des manifestants ne faiblit pas. Rendez-vous est maintenant pris pour la grande manifestation interprofessionnelle du 24 janvier, qui devrait voir un pic des taux de grèves et une nouvelle mobilisation massive dans la rue.
