Crédit photo : Révolution Permanente
Ce samedi, le gouvernement a décidé d’utiliser l’article 49.3 pour passer en force et imposer sa réforme des retraites à points. Le gouvernement décide ainsi de faire fi de la contestation contre cette réforme de casse des acquis sociaux.
Après des rassemblements samedi soir et lundi, la journée du mardi 3 mars a, elle aussi, été marquée par des manifestations contre la réforme des retraites et son passage en force via le 49.3.
À Paris, des milliers de manifestants dont de nombreux jeunes, professeurs, avocats, hospitaliers, cheminots et gilets jaunes ont défilé au son de « Macron démission ! » La répression a été utilisée comme un nouveau passage en force contre les contestataires.
Déploiement de barrières anti-émeutes devant l’Assemblée nationale, quelques minutes avant l'ouverture des discussions sur les motions de censure du gouvernement. #49al3 #reformedesretraites
images : @T_Bouhafs
SUIVEZ EN DIRECT : https://t.co/tliZesJq9h pic.twitter.com/iIWceZl4hh— Là-bas si j'y suis (@LabasOfficiel) March 3, 2020
?Départ d’une manifestation sauvage près de l’Assemblée Nationale après un rassemblement contre le #49al3. #49alinea3 #ReformeRetraite #Retraites #manifestations pic.twitter.com/6zd3k7hamI
— Charles Baudry (@CharlesBaudry) March 3, 2020
À Lyon, une centaine de personnes s’est réunie devant le local de campagne de Gérard Collomb et Yann Cucherat (LREM). Plus tard dans la soirée, ce sont plus de 300 personnes qui étaient réunies Quai Augagneur. Les permanences des députés LREM ont souvent été prises pour cible afin d’exprimer le rejet du 49.3.
La permanence de @AvecCollomb2020 et @YCUCHERAT à Hôtel de Ville en passe de devenir le lieu de rendez-vous des opposants à LREM et à l’utilisation de l’article #49.3 #reformedesretraites pic.twitter.com/cu3vsS4k6G
— Elise LC (@eliselastella) March 3, 2020
À Lyon, une centaine de personnes s'est réunie devant le local de campagne de Gérard Collomb et Yann Cucherat (LREM) pour protester contre le passage en force de la réforme des retraites.#ReformeDesRetraites #GreveGenerale #49al3 pic.twitter.com/dW4brWMpDR
— Ta Maman Radicalisée (@RadicalizedMum) March 3, 2020
Nouvelle manifestation à #Lyon ce lundi 2 mars, quai Augagneur. Environ 300 personnes en réaction à la décision du gouvernement d'utiliser le 49.3 pour la réforme des #retraites. pic.twitter.com/RPS5HuvlTr
— Le Progrès Rhône (@leprogresrhone) March 2, 2020
À Marseille, ce sont des milliers de personne qui ont défilé.
Des milliers de personnes, dont Philippe Martinez, défilent à #Marseille contre le 49.3 et la #reformedesretraites.
Impressionnant, pour une manif organisée en 24h, non ?
La rue est là #Retraites #49al3 #49alinea3 #GreveGenerale #GiletsJaunes pic.twitter.com/8PzcqMU3of— Marcel Aiphan (@AiphanMarcel) March 3, 2020
Ce sont aussi 500 personnes qui ont défilé à Dijon, plusieurs centaines à Bordeaux, à Nice, à Tours, Valenciennes, Dieppe, Le Mans, Saint-Nazaire et de nombreuses autres villes.
Au moins 500 opposants à la réforme des retraites se sont rassemblés ce mardi après-midi, à Dijon, et alors que le projet de loi va probablement être adopté en première lecture dans la soirée.https://t.co/T10Y5ODC0Z
— France Bleu Bourgogne (@bleubourgogne) March 3, 2020
Manifestation sur Jean-Medecin, 150 personnes (avec des gilets jaunes et des drapeaux CGT) qui réclament un référendum sur les retraites. Circulation interrompue sur la T1 #Nice06 pic.twitter.com/47CzqQaM9F
— michel bernouin (@bernouin) March 3, 2020
Rue nationale, le tramway de #Tours est bloqué par la manifestation contre la réforme des #Retraites pic.twitter.com/sTfXfEH76Z
— Chadi Yahya (@ChadiYahya) March 3, 2020
Saint-Nazaire. Réforme des retraites : manifestation contre l’article 49. 3 https://t.co/9M08sHnfzJ
— Presse Océan (@presseocean) March 3, 2020
Au total, ce sont donc plusieurs milliers de personnes qui ont pris les rues et ce dans de nombreuses villes, démontrant que la détermination contre la réforme des retraites est toujours présente et liant la colère avec un refus des méthodes anti-démocratiques du gouvernement. Pourtant, les directions syndicales, si elles ont appelé, la veille pour le lendemain, aux manifestations d’aujourd’hui, ne proposent toujours pas de plan de bataille à la hauteur, puisqu’il faudra attendre le 31 mars pour la prochaine journée de grève nationale interprofessionnelle. Pour gagner contre Macron, il s’agirait au contraire de construire le second round de la mobilisation, par la grève reconductible et la rue.