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Plus déterminés que jamais !

Bordeaux. Manifestation après le 49.3 et répression

Environ 4000 personnes ont défilé à Bordeaux contre le projet de Loi Travail. La manifestation, qui n’avait pas de parcours défini, a été dispersée par les forces de l’ordre. Correspondants

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A Bordeaux également, l’application du 49.3 a échauffé les esprits des manifestants déjà mobilisés contre le projet de loi. La mesure antidémocratique dévoile le côté le plus réactionnaire et anti-ouvrier du gouvernement Valls-Hollande et ne passe pas inaperçue dans la jeunesse et le monde du travail. Cette journée de manifestation n’a pourtant été qu’un tour-de-chauffe, une sorte d’avant-première des prochaines journées de mobilisations prévues par l’intersyndicale les 17 et 19 mai.

Dans une ambiance d’incompréhension et d’indignation mais sans désir de confrontation avec les forces de l’ordre, une manifestation dite « sauvage » s’est déroulée à Bordeaux cet après-midi. Partant de la Place de la Victoire et continuant par les quais, la manifestation a remonté le cours Victor Hugo avant de bifurquer sur la rue St Catherine où un début de barrage policier était mis en place ; il a été dépassé pacifiquement par les manifestants qui sont restés les mains en l’air. Le cortège a ensuite pris le chemin de la gare de Bordeaux-Saint-Jean. Cependant, un deuxième barrage policier l’a forcé à faire demi-tour, le contraignant à revenir vers la rue Ste Catherine où la répression policière a eu lieu. Au cours de trois violentes charges, les CRS ont matraqué et gazé manifestants, passants, sans faire de distinction et laissant derrière eux plusieurs blessés du côté des manifestants.

On compte trois interpellations dont au moins un lycéen. Les camarades sont actuellement en garde-à-vue pour outrage aux forces de l’ordre, jet de projectile et incitation à la rébellion. Un rassemblement s’est tenu devant le commissariat de police pour demander la libération des inculpés, les militants mobilisés y ont bloqué la circulation du tram en scandant « pas de circulation sans libération ».

Notons également la solidarité du camion du syndicat Sud qui a accueilli un lycéen, très impliqué depuis le début du mouvement mais dont la BAC avait remarqué la présence dans le cortège. Ainsi, il a pu éviter une interpellation hors cortège qui n’aurait été que la répétition des agissements policiers du 1er mai, lorsque Camille fut embarqué en marge de la manifestation.


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