Ce vendredi, de nombreux pilotes de la compagnie aérienne allemande Lufthansa se sont mis en grève, revendiquant une augmentation des salaires direct de 5,5%. Dans la journée ce sont plus de 800 vols qui ont été annulés, soit la quasi-totalité de ceux qui étaient prévus. Impactant ainsi plus de 130.000 passagers et ce jusqu’en Inde.
En réponse à cette grève très suivie, Lufthansa propose aux grévistes d’obtenir « en deux étapes une augmentation totale de 900 euros par mois ». Mais face à une inflation qui dépasse les 8 %, les grévistes ne veulent pas des miettes qui leurs sont laissées. « Lufthansa doit faire une meilleure proposition » affirme Marcel Gröls, le responsable syndical de Vereinigung Cockpit. Les salariés entendent notamment obtenir une avancée dans la durée et exigent non pas simplement une augmentation de salaires mais une indexation de ces derniers sur l’inflation.
Déjà en juillet, le personnel au sol s’était mis en grève, face aux mauvaises conditions de travail, au manque de moyens et d’effectifs qui touche le secteur depuis la pandémie. Ca a également été le cas à Roissy-Charles de Gaulle en France où le 9 juin une grève a secoué l’aéroport pour exiger une augmentation des salaires. Lors de la pandémie, le patronat a rogné sur les salaires maintenant avec l’inflation même si le patronat lâche une augmentation de salaire cela ne suffira pas : c’est ce que sont en train de dire les pilotes d’avions en grève en ce début de mois de septembre.
