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A bas le capitalisme et le patriarcat !

8 mars : Plusieurs milliers de manifestantes dans les rues de Toulouse

En ce 8 mars, à l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, plus de 2500 personnes ont manifesté à Toulouse dans une ambiance combative.

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Au moment où des manifestations et des actions massives avaient lieu partout dans le monde, et notamment dans l’État espagnol, les rues de Toulouse ont elles aussi été marquées par la mobilisation du #8M. Étudiantes, chômeuses, travailleuses parfois en grève pour l’occasion ou depuis des semaines pour certaines, c’est ensemble qu’elles ont marché et fait retentir l’Hymne des femmes et bien d’autres chants et slogans qui témoignent de leur détermination à défendre leurs droits dans une société qui, sous-couvert « d’égalité politique » entre femmes et hommes, reste profondément inégalitaire. 

À 14h, place du Capitole, ce sont des femmes venues de tous horizons qui ont pu prendre la parole au nom de différents collectifs dont Toutes en grève 31 qui organisait pour la première fois la manifestations à Toulouse, des Gilets Jaunes, Ni Una Menos, le Camp des femmes, des grévistes du CHU de Toulouse, un collectif de femmes kurdes, des assistantes maternelles mobilisées, des femmes marocaines… Dans cette ambiance de convergence des luttes, le slogan « Solidarité avec les femmes du monde entier ! » a pu prendre tout son sens et a été largement repris tout au long de la manifestation. On a aussi beaucoup entendu : « Nous sommes fortes, nous sommes fières et féministes et Gilets Jaunes et en colère ».

Le 8M a aussi été l’occasion pour le collectif féministe international Du Pain Et Des Roses de faire sa première apparition en France, à Toulouse mais aussi à Paris, Bordeaux et Montpellier.

Armées de gilets violets et de cordes vocales solides, les militantes de Du Pain et des Roses ont pu porter des revendications liant lutte des femmes et lutte des classes dans une perspective résolument internationaliste, afin de mettre en lumière l’imbrication profonde entre capitalisme et patriarcat et la nécessité de s’organiser autour de mots d’ordres révolutionnaires pour venir à bout de toutes formes d’exploitation et d’oppression.

Les femmes Gilets Jaunes étaient également présentes, derrière une banderole qui disait « Précarisées, discriminées, révoltées ; les femmes en premières lignes », alors que, lors de l’acte XVII de ce samedi, elles seront en première ligne de la manifestation. Une « tête de manif’ » mettant en lumière que les femmes sont en première ligne de la contestation sociale qui secoue l’hexagone depuis près de 4 mois, et qui donnera un caractère inédit et radical à l’acte XVII.


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